Chapitre 2 : Dhiosas, ouvre-moi tes bras !
 
 
 
 Après plusieurs heures de marche à travers la forêt, je peux enfin voir le fameux bastion : situé sur une plaine, ses murailles, munies de créneaux sont un peu épaisses, assez pour mettre trois gardes sur la largeur, la hauteur des murs me semble moyenne. Dans l’enceinte, on peut voir une tour, le toit d’une chapelle et surtout un gros bâtiment central, un donjon en quelque sorte. Devant les portes de bois, deux gardes, armés de lance et habillés du même tabard que Dearane, en plus court, m’ont accosté. Les yeux très méfiants à mon égard.
 
Dearane leur parle- « Doucement les amis, je ramène un membre potentiel, faites venir les dirigeants, nous devons en parler. »

- « Pour une chasse, vous nous ramener un drôle de gibier, mais votre clairvoyance est grande Seigneur Dearane, voyez-vous peut-être des choses qui me sont invisibles. Ouvrez la porte et envoyez quelqu’un réunir les haut dirigeants, Le grand champion Dearane est revenu ! »

Dearane me chuchote- « Je t’ai prévenu, ton état pittoresque et tes yeux vont te compliquer la vie, mais avec moi pour te porter garant, tes chances sont bonnes, ne t’en fais pas. »

Les portes massives s’ouvrent à nous, laissant découvrir l’intérieur de l’enceinte. Pourquoi mes yeux dérangeraient-ils les gens ? Je chasse cette question de ma tête en regardant autour de moi. Une patrouille, des humains et quelques elfes, tous avec des armes et armures différents. Mais tous sont en blancs avec la marque D, sauf une poignée de personnes, habillées de gris, ils se battent avec des armes en bois, ou écoutent une personne en armure. Ce sont les apprentis ? Il y a deux maisons, une écurie, quelques tentes et des espaces réservés comme arènes ou entrainement à la cavalerie, au tir à l’arc… Je remarque avec étonnement que beaucoup de gens se rassemblent ou se rapprochent de nous. Ils nous regardent et chuchotent entre eux. Qu’ai-je donc de si étrange ? Dearane et moi sommes enfin tranquilles quand nous passons le seuil du donjon. Il s’arrête un moment et m’invite à m’assoir et à attendre. Je m’exécute, il faut bien du temps pour rassembler les dirigeants. J’attends pendant un petit moment, je ne croise personne, sauf un soldat pressé qui ne m'a pas remarqué et une jeune fille, qui m’observais, intriguée et prudente, même si je l’ai remarqué de sa cachette. Après plusieurs minutes, la porte s’ouvre et Dearane apparait.

- « Tu peux venir, ils t’attendent avec intérêt. »

Je me lève et rejoins mon sauveur, il est temps de savoir ce qu’ils attendent de moi. La salle d’audience est une pièce grande mais plutôt vide, sur les murs, quelques bannières de l’ordre de Dhiosas sont accrochées et devant moi se trouve une longue table rectangulaire de bois. Il y a quelques parchemins, une dague et deux bougies mais surtout derrière la table sont assis quatre personnes dont Dearane. Tous ont le même type de vêtements et d’armure et tous sont des humains. L’un est encore plus vieux que mon sauveur, sa longue barbe en témoigne ainsi que ses longs cheveux blancs attachés, celui à sa gauche est plus jeune que le champion, d’après son regard, son collier d’or et ses cheveux noirs soignés, je pense que c’est un noble. Le dernier m’est inconnu car son visage est caché par un casque de métal, je distingue juste ses yeux bleus. D’instinct, je m’incline devant eux, signe de respect.

- « Voilà donc le jeune homme mystérieux dont Dearane nous a parlés. » ouvre l’ancien.

- « Au moins on sait qu’il est élevé, c’est déjà ça de bien. » Ajoute le jeune.

-« Mais ce qui nous intéresse, c’est de savoir s’il n’est pas d'une race dangereuse… » Replique l'ancien.

-« Je n’aurai pas eu à le sauver si ce n’était pas un homme ? Ou plus précisement un homme de haute société? » interviens Dearane.

-« Les hommes ne sont pas tous faibles, la preuve : nous existons encore, nous les élus de Dhiosas. » réponds le casqué.

-« La vraie question est : ce jeune garçon est-il digne de Dhiosas ? » souligne l’ancien.

-« J’en suis sûr, j’étais là pendant la bataille, il est intelligent et sait à quoi sert une épée ! De plus, j’ai remarqué son malaise après chaque mort… et le fait qu’il ne visait jamais un point vital sauf en cas de nécessité. » Argumente Dearane

Le jeune parle à son tour- « Et il y a cette histoire d’amnésie… et son seul fragment nous révèle que la couleur de ses yeux de ne sont pas de naissance. Est-ce vrai ? »

Je parle enfin dans cette histoire - « Oui, monseigneur. Ne me souvenant même plus de mon nom en entier, j’en ai pris un au hasard à partir de la partie révélé… en attendant d’en savoir plus. »

Le noble conclu l’histoire. – « D’où le nom Thibault… »

Le casqué m’explique la situation - « Nous pensons que tes yeux et ton amnésie seraient d’origine magique, une malédiction en quelque sorte. Nous voulons vérifier cette théorie. »

L’ancien enchaine – « Des gens vont t’encercler et te faire revoir des souvenirs déjà vue, ensuite ce sera douloureux mais si la chance est avec nous, nous aurons d’autres souvenirs et surement l’origine de ton mal. »

J’interviens tout de même- « Mais... Pourquoi la magie ? »

Cette fois c’est Dearane qui me parle - « Tes yeux comme toujours, un sort qu’on a interdit depuis longtemps avait pour faculté de faire tout oublier à la victime, c’était un sort pour exiler des condamnés. Ce sort était jugé trop cruel et laissait toujours une marque physique : la couleur des yeux changée. »

Le noble interviens – « Mais nous ne savons pas quelle couleur les yeux devient après la malédiction, d’où le besoin de vérifier. »

Des personnes entrent dans la salle et m’entourent. Je reste calme, ce rituel me sera tout aussi utile qu’à eux. Un cercle brillant blanc apparait autour de moi, je ferme les yeux, concentré, je me laisse aller. Je commence à revoir l’image de moi enfant, puis je revois la scène du combat contre les bandits, ensuite celui de mon réveil, et enfin je commence à avoir un peu mal, je ne vois plus rien. Je surmonte la douleur je vois des images du village en ruines, elles changent un instant en village intact, puis, pendant un peu plus longtemps, les cadavres sont en vies et combattent. Je vois une brève image de mon visage actuel avec les yeux marron via la reflet d’une fenêtre.

Puis des images de la bataille contre les skavens, les images accélèrent au point que je n’arrive plus à les observés, le tournis m’envahis, je suis pris dans un tourbillon. Soudain une image durable, elle est floue, tout en noir et blanc : je vois mes bras, mon épée, je suis encerclé de quelques skavens, le village est dans l’état où je l’ai vu la première fois. Devant moi, il y a un individu en robe noire, son visage est brouillé et il a sa main tendue vers moi. Une sphère verte apparait et se lance vers moi violement, les images se brouillent puis disparaissent, je reviens dans la salle.

L’ancien prends parole - « Et bien, maintenant nous sommes sûr que tu es un humain et qu’il s’agit bien là d’une malédiction…. »

Le casqué enrichit - « Et d’après ce qu’on a vu, tu sais te battre, Dearane n’a pas mentis. »

Le noble interviens - « Mais ton passé n’étant pas révélé, nous ignorons si tu as commis des crimes ou des meurtres… je suis méfiant… tout ce qu’on sait par magie, c’est que tu as vingt ans, peut-être moins, ou un peu plus »

Dearane contre argumente - « N’oublions pas que peu d’hommes ont eu la chance de retrouver un seul fragment de mémoire après avoir été maudits. Le fait qu’il en retrouve plusieurs prouve que Dhiosas le protège et le soutient. »

L’ancien prends compte de l’argument - « Bien parlé, champion, seul la lumière de Dhiosas peut guider les errants ! Il me semble que nous sommes d’accord : jeune Thibault, nous te prenons dans notre ordre. Tu suivras la formation des apprentis et œuvra pour la gloire de l’ordre. »

Dearane conclut le débat - « Nous t’observerons le premier jour pour voir ton potentiel. Mais pas maintenant, ce soir, tu te laveras et te reposera dans tes quartiers, j’enverrai quelqu’un t’apporter ta tenue pour demain. »

Noble me donne une dernière consigne - « Un dernier détail, tant que tu seras apprenti, tu dois nous confier ton arme. Remet-le nous. »
 

Docilement, je m’approche d’un des garde et lui remet l’épée, je suis soulagé par son poids en moins, mais je me sens un peu affaibli, moins en sécurité. Si j’ai compris, on me donne ma chance et je dois tenter de ne pas les décevoir. Le conseil de disperse tandis qu’un garde me fait signe de le suivre. J’obéis, je regarde avec intérêt les détails du bâtiment, puis dans une pièce isolée, je me lave et je suis à nouveau l’homme qui me conduis dans une petite pièce, équipé juste d’un lit et d’une petite table. Le garde s’en va de suite et je referme la porte. Je retire une nouvelle fois mes vêtements avant de m’écrouler sur le lit. Demain je dois prouver ma valeur, du moins une partie.

Mes rêves sont agités, sans doute à cause de ce qui s’est passé, je revois les images déjà vus, parfois plusieurs fois, parfois une seule fois. Tout à coup une image reste fixe, l’image d’un des corps que j’ai brulé, une femme aux longs cheveux blond, la seule de tout le village... je pensais pourtant qu'il n'y avait que des hommes... Mon état d'esprit m'a empêché de remarquer ce détail sur le moment. Je suis ensuite pris dans un tourbillon. Je vois encore des nouvelles images : une petite fille qui se promène avec un sourire. Une fille plus grande dans la forêt et enfin la jeune femme en vie assise dans un pré toujours souriante. Son visage m’apaise étrangement… me réconforte… Qui était-elle ? Ma sœur ? Une amie ? L’image se brouille et je revois la femme morte avant que celle-ci s’éloigne, je suis seul dans le noir…
 
Je sens la chaleur de l’aube me caresser le visage. Sa douceur suffit à me ramener à la réalité : la pièce qui me sert de chambre. Je le lève doucement, je me rends compte que mes vêtements ont disparu. A la place je vois une pile de vêtements gris, mon uniforme ?

Etant décidé à ne pas trainer le premier jour, je l’enfile sans attendre. Le pantalon et la chemise grise ne porte pas de marque, pas ce « D » symbolisant l’ordre, les bottes, les gants sans doigts et la ceinture sont en cuir marrons. Je fini à peine de m’habiller que la porte s’ouvre brutalement et une voix familière m’arrive à l’oreille.

- « Debout paresseux, il te reste peu de temps ! »

- « Maitre Dearane ? Mais je suis déjà levé et habillé voyons. »

- « Ah ? Et bien parfait ! Tu as donc le temps d’aller au réfectoire avant d’aller à l’entrainement dehors. Suis-moi. »

Après avoir refermé la porte, je suis mon vieux sauveur jusqu'à une salle remplie de tables en bois, de nourriture et de gens. Il part ensuite, je me dirige vers la file et prend le repas du matin. Les gens me regardent d’une façon étrange, presque méprisante… Il est vrai qu’il y a que des hommes ici, à part un nain ou deux et quelques elfes. Tous regroupés ensembles, mais pas un seul possède des yeux étranges. Comment un ordre saint peut-il avoir des regards si étranges ? Peut-être est-ce juste mon imagination ? Et même… Dearane m’a choisi, le champion en personne, et le conseil de ce bastion m’a accepté. Ici, il n’y a que des apprentis comme moi et des soldats, aucun ne peuvent contredire des maitres. Je termine rapidement mon repas et sort de la salle pour me diriger vers l’extérieur.  Juste avant d’être dehors, une question m’a apparu : pourquoi les seules femmes que je croise sont les domestiques ? Cette question disparait une fois les activités de la cour révélées. Des élèves sont assis devant une arène en cercle de cordes. En m’approchant, un homme debout au milieu de l’arène avec une épée en bois et portant une toge blanche. Il s’adresse à moi.

- « Ah ! Voilà le nouvel apprenti ! Plus matinal que prévu. Messieurs, voici Thibault, un humain amnésique à cause d’une malédiction. Comme vous, il porte la tenue grise et n’aura la tenue blanche qu’à la fin de sa formation, symbole qu’il est digne de servir Dhiosas. Dearane m’a dit que vous savez vous battre, mais que vous ne savez presque rien de nous. Dans ce cas, je vous propose de vous battre contre un des élèves, si je vous juge compétent, vous serez dispensé de ce cours pour aujourd’hui et vous irez étudier. »

Dearane y est pour quelque chose… Mais sur ce coup-ci, il a raison. - « Très bien, je suis prêt à faire de mon mieux. »

Le professeur semble ravi- « Bien, Roland tu vas affronter Thibault. Et pas de massacre. »

- « Ça devrais être rapide. »

Mon adversaire se lève et prends une épée en bois, il rejoint l’arène avec moi et se met en garde. Il prend l’arme avec une main alors que moi je le prends avec mes deux mains. Roland est plus grand et plus imposant que moi, ces yeux marrons me fixent et il est chauve. Au signal de l’entraineur, Roland charge avec une rage maitrisée, j’esquive sur le côté et donne un coup de pieds à l’arrière pour accélère sa charge. Il se retourne, un peu énervé. Il vient vers moi calmement, puis attaque vers ma jambe gauche, je bloque le coup et enchaine en parant le coup d’épée en bois vers ma tête, je profite pour faire baisser son arme avec la mienne. J’enchaine en relevant mon épée rapidement, mais Roland saute en arrière et échappe au coup. Il revient en frappant vers mon épaule gauche, je pare en diagonal, lame penchée vers la gauche. Mais sa force appliquée me bloque. J’essaie de résister à son envie de me mettre à genoux. J’applique ma force et ne fais pas attention à son poing vers mon estomac. J’ai le souffle coupé, je ne fais pas non plus attention à son poing vers mon visage, je recule par sa force.

Il s’approche, je me bats pour reprendre pieds, j’évite de justesse son coup direct vers mon estomac et j’enchaine aussitôt en prenant son bras non armé et en le tirant de toutes mes forces ! Puis je me retourne, et donne un coup violent vers sa jambe et Roland tombe à terre. Je donne un coup final vers lui, mais il évite en roulant sur le côté et se relève. Roland charge et enchaine les coups dans une rage folle ! Puis sans que je me rende compte, je perds mon arme, il m’a désarmé. Mais je ne compte pas en rester là. Je charge à mon tour et évite le coup prévisible de Roland et le saisi par ses deux poignets ! Encore une opposition de force, mais je ne pourrai pas avoir le dessus contre lui. Je donne alors un violent coup de tête et prends son poignet armé de mes deux mains pour le cogner violement contre un des piquets en bois de l’arène. L’effet est qu’il lâche son arme. Reprenant ses esprits, il compte me faire lâcher prise, c’est ce que je fais mais avant qu’il me frappe. Nous sommes face à face, le combat devient mains nues, soudain le maitre intervient !

- « Stop, inutile de vous battre comme des ivrognes. Thibault, j’avoue être surpris de voir comment tu arrives à égalité avec l’un des élèves les plus prometteurs. Roland, tu t’es amélioré et tu maitrise mieux la rage de ton sang. Je te laisse conduire Thibault à la bibliothèque. »
 
Roland acquiesce à me fais signe de le suivre, il parait frustré. Il prend la parole.

- « Raah ! On ne sera jamais qui de nous deux serait tombé le premier ! Comment évaluer un niveau correctement dans ces conditions ! »

- « Hein ? C’est pour ça que vous paraissez frustré ? Ce n’est pas pour ce qu’il a dit ? »

- « Bien sûr que non ! Pourquoi le serais-je ? C’est d’ailleurs une bonne chose que l’on soit de même niveau ! On est du même côté, non ? D’ailleurs, c’est fort dommage que tu ne puisses te souvenir de ton maître… Il aura fait un bon instructeur. »

- « Et bien, je commence à découvrir des fragments de mon passé. Qui sait ? Un jour pourrais m’en souvenir un jour… Puis-vous poser une question ? »

- « Si tu me tutoies, oui ! »

- « C’est quoi cette histoire de sang ? »

- « C’est simple, je suis issu d’un clan barbare. L’ordre ne pouvait plus les tolérés car leurs soifs de batailles mettraient un jour en danger des innocents. Alors ils ont attaqué et gagnés, je suis le seul survivant. L’un des dirigeant de ce bastion m’a trouvé et a décidé de m’accorder la rédemption pour ma tribu. C’est l’homme casqué que tu as vu, il s’appelle William. Il a tout fait pour que je lutte et bat l’instinct barbare qui est en moi. »

- « Et bien… maintenant que tu le dis… il est vrai que les autres élèves te regarder étrangement… »

- « Moi par ma brutalité et mes origines connues, toi par tes yeux et tes origines inconnues. Thibault, quelque chose me dit qu’on va être inséparables. Voilà la porte de la bibliothèque, va, et apprends, futur ami. »
 
En entrant dans la salle, un jeune homme en tenue de moine blanc m’invite à le suivre. Au fond, une table avec quelques livres m’est présentée. Le moine me fait comprendre qu’il s’agit des livres que je dois connaitre pour ma formation. Je le remercie et m’assoie, je vais passer un long moment à lire. Petit à petit, je découvre les grandes lignes : un jour, l’empire tyrannique des drowns, qui dominait tout Sal’dro, décide d’en finir avec un village humain trop pauvre pour payer les impôts. Le massacre était évident, mais un éclair a frappé le sol devant l’armée et un grand homme blanc, vêtu de vêtements d’une blancheur incroyable apparu. Il a ordonné de reculer et de laisser ces pauvres gens à l’âme pur. Le roi a ri et en un instant, l’armée avait disparu. Le roi drown horrifié le supplia de l’épargné, mais le jugement était déjà rendu et le roi devint un squelette. Le village le clama Dhiosas, le dieu venu du ciel. Il se tourna vers eux et annonça que ce village serait la base de la résistance face aux ténèbres. Que les plus forts des hommes prennent les armes et que les nomades se rassemblent, ils n’auront rien à craindre car Dhiosas sera là pour eux. La rébellion ne tarda pas, une armée fut levée et le royaume sombra. Dhiosas revint au ciel, content d’eux, laissant un parchemin contenant ses principes. Depuis, l’armée s’améliora en armes et en bases, ils s’habillèrent tous de blanc et voulurent achever ce que Dhiosas avait commencé : chasser l’ombre du monde. L’armée devint un ordre et l’ordre devint le plus grand de tous depuis trois cent ans. Les autres livres parlent de grands héros de l’ordre, de leurs stratégies, de leurs miracles. Sans parler des positions actuelles des bases de l’ordre. Étranges, tous sont des humains, pourquoi ? La fatigue me prend, je referme le dernier livre et le pose sur la table. Ma chambre n’est pas loin et il commence déjà à faire nuit, demain les leçons reprendront. Dhiosas, ouvres- moi tes bras et laisse-moi découvrir qui je suis.



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