XX. Tradition, chant et voyage
 
 
Le temps passe, j’ai achevé depuis plusieurs jours ma formation auprès des barbares, mais je ne suis pas encore parti, je dois achever les premières apprentissages de Kalissor. Il fait a fait de bon progrès, mais il doit découvrir ses armes de prédilections avant qu’il puisse apprendre à se défendre, de plus il a voulu travailler pour gagner lui-même les fonds pour se payer son équipement, comme je gagne par moi-même mon argent et mes affaires.

Je suis torse nue, armé d’une épée a deux mains, les gens autour de moi me lance des tonnelets chacun leur tour. Quant à moi, je les intercepte en frappant. C’est un exercice  qui permet d’amélioré vitesse et reflexes. Les barbares augmentent la cadence et l’un d’eux, armé d’une hache à deux mains, crie « change », je lance mon épée vers lui et attrape la hache qu’il me lance en retour avant de frapper le projectile de justesse. Je reste concentré… je dois bouger quand il le faut, pour ne pas rater mes cibles… L’esquive n’est pas une option, car le but de l’exercice est justement d’amélioré la parade et le contre attaque en cas d’impossibilité d’esquive. Il en vient de plus en plus, la fatigue commence à venir, j’entends le barbare crier une fois de plus, j’échange de la même manière et me retrouve avec un marteau de guerre. Les tonnelets descendent du ciel, presque en même temps, mais je garde le rythme… Et puis, je frappe le dernier tonnelet avec une telle maitriser que je le renvoi a son lanceur sans le briser. L’exercice est terminée, je m’en très bien sorti, on dirait… Je rends le marteau, me rhabille et pars retrouver Kalissor qui s’entraine également.

Je prends place sur un banc entre Mathius et Kelvir, j’observe l’enfant faire face à des petits barbares de son âge. Il se débrouille avec son bâton d’entrainement, la neige recouvre la plaine et continue de tombé. J’aime beaucoup l’hiver après l’automne, tout ce blanc qui éclaire la terre fait tellement de bien après la période du ciel gris sombre.

Mathius fait cette remarque-« Ces enfants là sont élevés depuis toujours pour le combat… »

Kelvir contre argumente-« Mais ça lui donne l’avantage de s’amélioré encore plus…. Si seul Thiodar faisait face à lui, la différence aurait été trop grande, cela aurait pu le démotiver… »

-« Kalissor à une volonté puissante, mais ce n’est pas la peine de la mettre à l’épreuve jusqu'à l’extrême. »

Je soutiens le mage-« C’est vrai, il a besoin de voir ses progrès. Chaque progrè gagné avec effort pousse à avancer sans aller vers l’arrogance. »

Mathius se tourne vers moi-« Dis le vampire qui a voulus affronter cinquante personne à lui seul disant fièrement qu’il a vaincu un grand chasseur de prime… »

-« Allons, ce n’est pas de l’arrogance quand on a raison. » Je dis à haute voix à
Kalissor. « Ne t’arrête pas de bouger ! Il ne faut jamais rester longtemps immobile face à plusieurs ennemis. »

Kelvir médite-« Cet humain saura se débrouiller seul grâce à toi, mais je me demande si c’est une bonne chose sur le longs terme. »

Je lui réponds-« C’est un gentil garçon, je suis sur qu’il grandira en un homme de bien. »

-« C’est du jour où tu le confiera à un orphelinat de Drael dont je parle, mais pas de cette manière là. Enfin tu verras bien. »

Que voulait-il me faire comprendre ? Qu’importe, je me concentre sur Kalissor : il à la reflexe de prendre son bâton à une main, il attaque avec des coups secs et puissants, il pense peu de fois aux estocs et il use de son bras gauche pour encaisser les attaques adverses quand il essais de passer à l’attaque… Il n’est pas du tout à l’aise et il est en difficulté malgré sa résistance. Je crois savoir ce qui lui convient le mieux. Je me lève lentement et rejoins la tente marchande toute proche, un bouclier de bois est sur l'étale. Je la prends et l’observe : légère, ronde avec une poignée au centre. Le marchand me parle.

-« C’est de la bonne qualité, fait avec le meilleur bois du continent ! »

-« Mouais, peut on le tester ? »

-« Si vous l’acheter après. »

-« Quelque chose me dit que ça va être le cas… »

La neige cesse de tomber, en même que Kalissor tombe sur le dos, il est presque vaincus. Je fais deux pas en avant et lance le bouclier, ce dernier roule et s’arrête derrière l’enfant. Lorsque le jeune humain le remarque, il n’hésite pas, il le faisait de sa main gauche endolorie et se relève pour faire face encore une fois. La suite du combat devient différent, mon petit élève bloque les coups de ses camarades et peut plus facilement contre attaquer. Soudain il charge vers l’un des enfants du clan et le fait tombe d’un coup de bouclier, avant de bloquer une attaque avec son bâton. Sacrée différence, je pense que cela suffit. Je m’approche du groupe et dits de manière autoritaire.

-« C’est fini les enfants, plus de combat pour aujourd’hui. Kalissor doit encore régler des affaires. »

Les enfants, un peu déçus, s’arrêtent et disent au revoir à Kalissor, ils s’entendent bien apparemment… L’enfant vient vers moi, souriant.

-« Alors, j’étais comment ? »

-« Pas mal, ce n’est pas encore tout à fait bon, mais je sais maintenant ce qui est fait pour toi. Viens, il faut payer ce bouclier et t’acheter ta première arme. »

Le garçon à la peau sombre me suit en souriant, devant la tente marchande, il paie son bouclier et regarde avec moi l’étalage d’armes. Puis je trouve ce qu’il lui faut, je prends un marteau à une main, le manche est de bois et il est assez léger avec la ceinture pour le ranger en prime. Mes deux amis nous rejoignent tandis que je tends l’arme à Kalissor.

-« C’est sur ? On dirait plus un outil de charpentier ou de forgeron… Et il n’est pas très terrifiant. »

Kelvir réplique-« Alors tes ennemis en seront que plus vulnérables face à elle. Ne sous estimes jamais un combattant, peu importe son arme. »

Mathius renforce l'argument-« Le marteau de guerre, peut assommer et étourdir l’ennemi, même s’il a un casque. S’il ne tranche pas la chair, il peut briser les os, idéal pour vaincre un adversaire sans le tuer. Mais surtout, c’est la seule arme efficace contre des mort-vivant, brise sa colonne vertébrale avec ça et tu seras tranquille. »

Je lui dit a mon tour-« Essais le, tu verras que j’ai fait le bon choix. »

Convaincu, Kalissor pour le manche fermement et fend l’air avec pendant un moment, d’abord hésitant, il enchaine les coups avec aisance et semble apprécier ce qu’il appelait « l’outil de forgeron ». Il fini par l’acheter et met la ceinture pour ranger l’arme, le voici ruiné mais équipé un minimum. Il faudra penser à une armure de cuir prochainement. Après cela, c’est à lui de décider, selon son souhait et ses compétences. Le crépuscule arrive, et un homme vient vers nous et dits que la chef du clan nous attends, Mathius et moi, que c’était très important. Mathius le suis sans poser de question, je fais de même.

Nous arrivons devant une grande assemblée, la foule devant nous s’écarte pour nous laisser passer. Mathius et moi passons et nous retrouvons au centre de la foule, il y a énormément d’espace, autour de nous, il y a tout le clan, dont certains avec des tambours et autre instruments et devant  nous, la chef de clan, assis sur son siège, nous avançons ensemble et une fois en face, Mathius pose un genou a terre, je fais de même. La femme se lève et fait quelques pas vers nous, elle parle d’une voix forte, pour que le clan puisse entendre.

-« Trouve ta voie par toi-même, voila la seule consigne du rituel du voyage de notre peuple. Nous avons parcourus le monde, nos ancêtres ont parcourus le monde et nos enfants parcourront le monde à leur tour… Ce voyage, semble s’être terminé pour toi, jeune Mathius et pour toi aussi Thiodar, toi qui a été trouvé dans notre monde tel un nouveau né et qui as choisit de voir Drael’strom de tes propres yeux… Même si tu n’es pas du clan, tu as accomplis sans le savoir le rituel, car ton propre parcours t’a permis de te trouver, ou plutôt, te retrouver… Aujourd’hui, moi, Ottilia, Chef du clan d’étoiles sanglante, écoute la conclusion de votre voyage. Avez-vous atteint l’âge adulte et l’épanouissement de votre esprit ? »

-« Moi Mathius Kron, Barbare du clan de l’étoile sanglante, après un long voyage sur les contrés de Drael'strom, me suis trouvé et à trouver ma voie. J’ai terminé mon voyage et connait mon avenir ! Relever le plus grand défi et surtout le plus honorable en affrontant l’armée impériale. Mes actions me feront entrer dans l’histoire et la légende. »

Ottilia me regarde, je savais que je devais répondre, je compte imiter Mathius pour le début puis répondre sincèrement pour ce qui est de mon objectif.

-« Moi Thiodar, élu d’Izural, venant d’un autre monde, après un long voyage sur les contrés de Sal’dro et de Drael'strom, me suis trouvé et à trouver ma voie. J’ai terminé mon voyage et connait mon avenir ! Je me ferai connaitre de tous les peuples de ce monde et détruirai l’empire Shaktorien pour qu’enfin, je puisse vivre librement, tel que je suis, il en va de même pour tout le monde… »

Ottilia fait signe de la main, deux hommes derrière elle s’avance et s’approche de nous, celui devant moi est un orc et a une ceinture munies de plusieurs sacoches dans les mains, le second, devant Mathius tiens deux immenses haches à deux mains, doubles tranchantes. Ils nous offrent les présents, que nous prenons doucement.

-« Alors prenez ces objets comme symbole de votre entrée dans la vie des adultes. Thiodar, cette ceinture a été faite avec le cuir du ragon le plus robuste, qu’il puisse te servir dans tes prochains voyages. Mathius, ces deux haches : Force et Endurance, ont appartenus à ton père et à ton oncle, qui formaient un duo célèbre à leur grande époque. Tu as surpassé la puissance de ton père, que ces armes, ensemble dans les batailles à jamais, puissent t’aider à accomplir tes futurs exploits. Relevez-vous maintenant, et soyez fières, ce soir sera une soirée en votre honneur. »

Le clan et nos amis nous applaudissent, même Taedar est venue pour voir ça. J’avais une sensation étrange… de la joie ? Plus que ça, c’était la première fois qu’on
m’acclame, surtout pour avoir juste été moi-même. « Félicitation ! Tu as trouvé la vie qui te convient ! » Voila le message que je perçois. Et puis le silence fait place,
j’entends un homme commencer à chanter, suivis de d’autres, une chanson commune et solennelle, les instruments suivent plus tard… J’écoute, du début à la fin.

-«Découvrant le monde avec stupeur, tu es né avec grande frayeur.
Mais ta famille apporte son amour, pour t'apprendre la bravoure.

Te levant de tes jambes, tu parcours les anciennes landes.
Après avoir vu passé les âges, te voila commençant ton voyage.

Mais tu ne va pas en solitaire, car tu as la compagnie des astres lunaires et solaire.

Et même au sinistre carnage, tu ne manque jamais de courage.
Contemplant le paysage, tu recherche le reflet de ton visage.

Sentant au printemps sa caresse légere, et le souffle gelé de l'hiver.
Et te voila a ton chere foyer pleine de tendresse, marqué par le sang et la vieillesse.

Toi, petit astre rougeoyant, te voila marqué par la vie sanglant.
Et tu n'as plus peur de la vie, car ton âme brillent.
Elle brille d'un magnifique feu, éclairant sur plus de mille lieux.»


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