XV. Notre symbole

 
 
Notre route de retour à durer cinq jours paisibles. Nous apercevons Fylinn au loin, nous allons pouvoir annoncer la nouvelle aux paladins. Je discute calmement avec Taedar.
 
- « Et bien, ça fait plaisir de parler d'autre chose que de guerre avec toi. »
 
- « Oui, et j'en suis désolé mon ami. »
 
- « Oh ne le sois pas, c'est normal. Tu diriges toute une armée maintenant, c'est la rançon de la gloire. »
 
- « Oui, la rançon de la gloire. Il faudrait que j'aille voir Kalissor aussi. »
 
- « Au fait, tes rêves sont finies ? »
 
- « Celui ou j'étais dans l'armure et que je voyais Izural et Dulsior ? Oui, mais je pense qu'il n'est pas anodin. »
 
- « Tu penses que c'était un disciple d'un ou de ces guerriers ? »
 
- « Oui, un gardien qui attendait la venue d'un paladin pour lui offrir son armure... Je pencherai plus pour Izural. A mon avis les lieux n'ont pas été scellés pour éloigner les intrus mais pour les mettre à l'épreuve. Pour s'assurer que leurs dernières trouvailles tombent entre de bonnes mains. »
 
- « ça tombe sous le sens, et Mathius, comment il prends son immortalité ? »
 
- « Plutôt bien, mais à court terme, il est dans la même situation que moi après tout. Le cristal l'a stérilisé pour de bon. Je comprends la démarche du scientifique... Si l'équilibre entre mortel et immortel est maintenu, c'est parce que la fertilité est adaptée au leurs conditions. Si quelqu'un avait la longévité d'un ange mais la fertilité d'un humain, nous serions surpeuplés en moins d'un siècle. Ce sera le chaos et la destruction du continent, voir du monde. Les immortels ont un taux de natalité plutôt bas, c'est pour cela qui s’entraînent si longtemps pour surpasser les autres. Pour que le peuple survie. »
 
- « Et quand viendra la paix, il faudra que les immortalités fassent attention à ne pas trop se multiplié. »
 
- « Mais en temps de paix, ils n'ont plus vraiment besoin de procréer. Et d'être nombreux... J'espère qu'ils ont tiendrons compte. »
 
Nous arrivons en ville où tout le monde nous accueilles et nous félicites. C'était un bon moment. Après un moment, je rentre dans ma chambre de la forteresse, suivis de Kalissor. Je laisse ma cape et ma ceinture sur la table.
 
- « Alors fils, comment se passe ta formation ? »
 
- « Je suis presque un maître père. Je dois encore stabiliser la lame du brave. »
 
- « Je suis sur qu'après notre prochain assaut, nous saurons prêt pour la mission que je veux te confier. »
 
- « Je vois que tu n'a pas oublier ta promesse. J'en suis ravis. »
 
- « Évidemment, mais ne te méprend pas. Ce sera sûrement la plus ardue des épreuves : te laisser courir le danger seul. »
 
- « Je m'en doutes un peu, je vais te laisser père. Vous avez une cérémonie a présenter. »
 
- « Merci et patiente encore un peu, bientôt nous combattrons ensemble à nouveau. »
 
Je lui souris et le laisse partir tandis que je retire mon équipements, l'armure de cuir, la cotte, les gants... et range l'armure noire sur un meuble prévus, une fois assemblée, j'y décèle une certaines aura de force et de respect. En tunique, je pars me laver et apprécier l'eau chaude qui détends chaque muscle de mon corps.... Après une bonne heure, je sors de l'eau et me sèche. Devant le miroir je décide de changer de style. Plus tard, en reprenant la route de la salle d'audience, on me découvre sans barbe et les cheveux relâchés et arrivant sur les épaules. Dans la grande salle, mes amis et mes partisans sont là. Jean se tiens devant mon siège, je me place devant lui.
 
- « Maître paladin Thiodar Dearane. Nous sommes soulagés de vous revoir avec vos amis sains et saufs. Et nous sommes honorés de votre réussite. Le fait de vous avoir mis à l'épreuve comme vous nous mettez à l'épreuve suffit amplement pour mériter votre place. Nous, les paladins marcheurs de l'aube, déclarons que nos fondateurs Thiodar Dearane, Mathius Kron, Amalia Nelya, Kelvir Shal et Aymerix Vannrise sont désormais officiellement nos leaders et nos guides. Et en ce jour même, les paladins des exilés de la lumière se joignent à nous de façon permanente. Maître paladin, accepter ce présent qui symbolisera votre statut de meneur. »
 
Je prends le tissus blanc qu'il me tends et la montre à tous.Puis je la pose sur mon siège et prends un tissu noir. Je commence à mon tours le discours.
 
- « Paladins, je suis ravis et honoré de votre foi envers nous et promets de nous en montrer dignes jusqu’à la fin de la guerre. Nous n'étions qu'une poignée à l'époque et regardons nous aujourd'hui. Nous n'avons pas seulement défait ce que l'empereur à fait. Nous avons unis la nouvelle génération pour former une armée qui lui causera peut être sa perte. Et aujourd'hui le temps est venu !»
 
Je déplie le tissus et le montre à tous : Un étendard noir avec un grand gant de plates montrée de dos, dont la paume et les doigts sont entourés d'un grande auréole jaune.
 
- « Nous marchons dans la nuit pour apporter la lumière du jour. Voici notre symbole de ralliement. Le visage de notre confrérie et l'image qu'aura Shaktor en tête quand il entendra parler de nous ! Des médaillons portant ce symbole vous serons bientôt distribué à tous. Et quand nous lancerons notre prochaine grande attaque : nous laisserons derrière nos bannières. Qui souhaite se faire entendre à l'empire, qui souhaites hurler par notre symbole que nous sommes là et nous ne craignons plus l'empire ? »
 
Tous crient et lever le poing en signe de soutien, nous évoluerons sans doute encore un peu. Mais nous sommes presque à notre apogée. Des hommes, un code, un idéal, des règles, un repaire, un nom et enfin un symbole. Nous allons rivaliser avec l'ombre de l'empereur et les grands maîtres ombrologues.


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