XI. La forêt de Nemeor
 
Cela fait maintenant cinq jours que je cherche les druides. Même si je suis toujours motivé, je dois admettre que cette forêt immense et éprouvante. Heureusement, je n’ai pas fais de rencontre hostile sur tout le chemin et pour le moment ce n’est pas aussi long que je ne l’avais prévus. Légèrement épuisé, je décide de faire une pause pour le moment et m’assois sur une souche après avoir poser mon sac. Je sors ma gourde et me nourrit un peu, heureusement que j’ai de la réserve, mais dans peu de temps, je vais devoir chasser pour avoir de nouveaux provisions.

Rassasié, je médite au sujet des druides, je me demande s’ils sont nomades, s’ils ont un lieu de rassemblement… S’ils vivent comme les trolls, je risque d’avoir beaucoup de mal à les trouver. Si seulement j’avais un moyen de me faire remarquer par eux sans éveiller leurs colères…

Un bruit étrange me tire de mes pensés, par reflexe, je me lève et sort Izural, personne… encore des animaux sauvages ? Je regarde aux alentours… Tout à coup, une liane d’un arbre s’enroule autour de mes jambes et me tire vers le haut. Je suis désormais la tête en bas, mais j’ai toujours mon épée. J’essais de couper mes liens, mais la liane gigote et m’empêche de la toucher. Pendant ce temps, une meute de loup arrive et s’approche de moi, je dois vite me sortir de là.

Improvisant, je lance un arc tranchant sur l’arbre d’où la liane viens, cette dernière me relâche et j’atterris sur les pieds au milieu des loups. Je me prépare a les calmer avec l’aide de mes pouvoirs, sauf qu’il y en a beaucoup, si je m’occupe d’un, les autres risque de m’avoir. Soudain, la liane reviens a la charge, je saute sur le coté pour l’éviter, mais elle insiste, j’esquive sa charge et le laisse s’enrouler autour de mon bras avant de la trancher sur le champ.  En voila un de moins, mais la meute arrive pour m’attaquer, j’évite leur assaut en faisant un grand bond et en arrivant sur la branche d’un arbre, ils ne pourront plus m’avoir d’ici. J’en profite pour lancer des sphères de lumière afin de retirer l’agressivité qui les poussent a attendre que je descende. Mais à peine j’en lance deux que l’arbre de se met bouger, je m’accroche pour garde l’équilibre, mais il s’agite trop et me propulse.

Je tombe sur le sol mais me relève vite, je suis à nouveau face à la meute. En garde, j’attends qu’ils attaquent pour agir, sauf qu’ils ne bougent pas et semble attendre. Et puis j’attends une voix plutôt âgée.

-« Voila qui est fort intéressant… »

-« Qui est là ? »

Des arbres, une femme surgit et arrive devant moi, elle était vêtu de tissus et de peau de bête, c’était une elfe aux yeux marrons. Les loups s’écartent et se calment, pour ne pas me montrer hostile, je rengaine Izural.
 
-« Je m’appelle Marie, je t’observe depuis trois jours. Tu agis d’une manière forte étrange pour un vampire. »

-« Pourquoi ? Vous avez déjà vu beaucoup de vampire ici ? »

-« Pas en forêt, mais lorsque Shaktor a massacrer mon peuple, oui beaucoup qui tuaient sans retenue. Tout le contraire de toi, qui essais d’épargner aux mieux les animaux. Alors, pour répondre à mes questions et puisque je me suis déjà présentée, je te le demande : qui es-tu ?»

-« Je suis Thiodar, un vampire batard. Je ne suis pas né au sein de l’empire et je ne tue que si cela est nécessaire. Je suis venu pour trouver votre confrérie, vous parler, prouver ma valeur auprès de vous et apprendre à me battre comme vous.

L’elfe reste silencieuse et tourne autour de moi. Elle fixe surtout ma lame, puis elle fini par me répondre.

-« Les druides restent isolée du monde pour ne pas interférer dans la vie des autres. Nous sommes des gardiens, pas des dieux, même si l’un de nous pense le contraire…. »

Elle fait référence à Arios… Peut être l’a telle connue personnellement ? En tout cas, il semblerait que je sois bloqué si les druides évitent tout contact avec les autres peuples.

-« Mais si on cherche à nous parler, ce n'est pas du tout pareil. Très bien, je vais te dire où nous trouver, mais il y a une condition : tu dois y arriver sans tuer qui que se soit, même pas un ogre. Prend cette pierre, elle cessera de luire si tu es dans la mauvaise direction. A bientôt, j’espère…»
 
Je prends la pierre verte et Maria s’en va avec la meute de loups. On dirait que j’ai une chance de trouver cette confrérie. Cela me donne le sourire, même si elle ne m’a pas dit a combien de jours je suis du lieu convenus. Je prends mon sac, regarde la pierre et prend le chemin indiqué. Ce sera difficile si je ne dois tuer personne, mais je ne dois pas renoncer, qu’importe les surprises que m’offre la forêt de Nemeor.


http://thiodar.wifeo.com/chapitre11-le-plus-fort-est-.php



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