X.  Les exploits des recrues

 
 
Comme prévus, Mathius à joué les diplomates et en allant voir surtout le général Amandine et la Sénatrice Louise, il a réussit à nous procurer une entrée pour le tournoi des trois nations. Moi et mes amis seront dans les gradins aux cotés de nos alliées, tandis que nos recrues représenteront notre confrérie, ils y seront en leurs propres noms, pas pour un royaume. Malheureusement, cent vingt, c'est beaucoup trop, il a fallut en sélectionner un petit nombre. Parmi les aînés bien sûr mais aussi les plus jeunes et les combattants afin de montrer les capacités d'un marcheur de l'aube dés le 1er grade.

Il nous a fallut attendre seulement un mois pour participer, tout le temps qu'il faut pour sélectionner et entraîner les marcheurs. Aujourd'hui nous sommes dans la ville d'Odive pour fêter l’événement. Aymerix est resté pour gérer notre repaire, Mathius et Kelvir ont conduis nos recrues dans les lieux et les supervise. Moi et Amalia, en tenue de sortie, nous nous installons dans les gradins, aux cotés de Louise et Amandine. L'ange avait mis sa longue robe bleue et moi une tunique verte. Elle me tiens le bras amoureusement et pose sa tête sur mon épaule, tandis que je discute avec les deux femmes.

- « Il est plaisant de vous revoir dans un contexte calme et joyeux. »

Amandine donne un morceau de viande à son raflim- « En effet, Il est bon d'avoir l'occasion de donner aux peuples un peu de paix et de joie. Je prie pour qu'un jour, nous aurions de grandes facilités a organiser de genre d’événements. »

Louise interviens- « Pour l'instant, L'empire viens tout juste d'avoir vent de votre existence, mais vos raids sur les petits avant postes ont donnés à nos armées l'occasion de gagner un peu de terrain. Et nos villages isolés sont plus en sécurité avec vous et la baisse du banditisme. »

Amandine réplique- « Mais combien de temps il faudra pour l'empire pour envoyer des troupes si grandes qu'on ne pourra rien faire? »

Amalia répond- « A mon avis, s'il le pouvait, Shaktor l'aurait déjà fait au lieu de monter des plans pour créer des brèches derrières vos lignes. »

Je soutiens ma compagne- « Oui et je pense savoir pourquoi, durant 350 ans, Shaktor n'a pas seulement étendus son territoire et mise à mal les elfes, les licornes et les drowns, il a du aussi rebâtir son armée et construire son empire, amasser des richesses... Quand il a battus les archanges, il ne lui restait plus assez d'hommes pour combattre ne serait ce qu'un royaume humain. Maintenant, il dévore vos terres lentement, amassant de plus en plus de soldats immortels. S'il envoies toutes ses forces, il pourra sûrement l'emporter, mais avec les pertes, son empire ne survivra pas à une insurrection soudaine. L'empereur veut conserver des soldats pour maintenir l'ordre. »

Louise le concéde- « C'est vrai, et il faut en profiter pour l'emporter une fois pour toutes. Mais cessons de parler de cela, le tournoi va commencer. »

Et en effet, le tournois va commencer, en commençant par l'épreuve du tir au fusil, une bonne épreuve pour le jeune Simon. Le semi ange qui anime l’événement y met de tout son coeur, comme à son habitude tel que je le connais...

- « Bonjour, je suis Baobus Léïnonnus, ha ! Ha ! Et bienvenue, bienvenue dans le grand tournoi des trois nations ! Et pas n'importe lequel, car il y a deux immenses innovations : La participation des paladins de la jeune confrérie des marcheurs de l'aube mais aussi et surtout, l'animation assurer par votre serviteur, le magicien de l'amour et barde de ton coeur ! »

Il accompagne ses derniers mots par quelques notes de luth. Il sait vraiment donner le sourire... Donner aux peuples de la joie, dans ce cas, c'est lui le héro de cette histoire. Mais je porte à nouveau mon attention sur le tournoi, la première épreuve est simplement de tirer sur le centre de la cible sur une longue distance. Ce moment préliminaire a permis à Simon de faire partie des dix concurrents. La suite va être plus difficile, des objets tirés par des mini balistes vont être projeter dans le ciel, les participants doivent en toucher le plus possible. Fièrement debout, le jeune noble reste calme et précis, sa fierté l'a conduis à s’entraîner durement pour l'épreuve mais surtout à se maîtriser. Aymerix lui a enseigner la patience et l'instinct... ce qui lui a permis de réussir cette seconde épreuve haut la main. Ils ne sont plus que six, maintenant, les cibles volent dans les aires grâce à des mages ce qui fait qu'elles bougent dans tous les sens. Simon a pris une astuce très simple, il regarde de temps en temps le mage qui lui ait assigné pour anticiper les mouvements de la cible, cette technique lui a valu d'être parmi les quatre finalistes. Cette fois, il a fallut attendre un moment de préparation. Dans un petit labyrinthe de bois, chacun devait toucher les cibles qui apparaissent derrière les panneaux de bois avant d'être toucher par elle. Mais attention, certaines ne sont pas armées et ne doivent pas être toucher. Le gagnant est pour celui qui amasse le plus de cible. Chaque participant reste aux aguets... usant de réflexes et de maîtrises, ils sont tous aussi bon les uns que les autres. Mais Simon est plutôt lent, ce qui le pénalise dans le tournoi, mais pas en temps de guerre, un tireur doit être sûr de son coup. A la fin du temps écoulé, le marcheur de l'aube a fini deuxième, mais à peu de choses près. Il est assez content de lui et ses parents, qui ne sont pas loin, le félicite. Apparemment, son professeur est justement celui qui occupe la première place qui lui même est fière de son élève. Pour un premier tournoi de tir, arriver deuxième était une preuve de talent. Le changement de décor s’opère pour se préparer à la joute.

Un peu plus tard, les lieux sont prêts et la première manche commence. Il y en quatre en tout, chaque manche divise en deux le nombre de participants qui sont au départ seize. Il a fallut attendre jusqu'à la fin de la manche pour voir un des notre : Martin, un semi ange d'originaire de Moyadil et un bon cavalier. Armé de sa lance et de son bouclier, il place sa confiance dans sa monture et attends le coup d'envois. Les montures chargent et Martin rate son coup mais bloque celui de son adversaire. Les cavaliers se remettent en place avec de nouvelles lances et recommence la joute. Martin est l'une de nos plus jeunes recrues, j'espère ne pas trop lui en demander. A la deuxième charge, Martin parviens avec son bouclier a briser la garde de son adversaire et à le mettre a terre, quelques personnes l'applaudissent. Puis, il surprend tout le monde, il descend de sa monture pour aider son adversaire, il a toujours été serviable jusqu'au bout. La seconde manche commence et cette fois Martin arrive en troisieme lieu, mais son adversaire est une des plus grands championnes de joute. Le destin nous offre une chance incroyable, l'assistant de la championne a eu un accident et son bouclier n'est pas revenue de la forge. Normalement, elle devrait déclarer forfait, mais Martin a dare-dare déclaré qu'il jouterai contre elle et puisqu'elle n'a pas de bouclier, il n'en n'aura pas non plus, ce qui avec son expérience, relève de la folie pure. Mais ce jeune homme est ainsi, refusant toutes formes d'injustices et prônant l'équité. La championne accepte a condition que cette fois, il faut le faire plusieurs fois. Il faut que quelqu'un tombe de sa monture au moins trois fois. Celui qui l'emporte deux fois à gagner, Martin accepte et se prépare, les yeux légèrement inquiet. Le signal est lancé, les opposants chargent et Martin se retrouve vite à terre, à l'attente de tous. Mais il se lève et remonte sur sa monture, prêt a relancer la charge. La seconde charge est lancée, la championne le touche encore une fois, mais Martin tiens bon et reste sur la monture ! Ce qui surprend tout le monde. Sonné, il se lève après un moment et reprends une lance. La troisième charge commence et Martin manque de tomber, mais il arrive miraculeusement a se rattraper et à s'accrocher a sa monture, ne touchant point le sol. Il n'abandonne pas, tout le monde est silencieux... La quatrième charge, Martin touche la championne, mais elle aussi, elle encaisse bien et envoies finalement la recrue au sol. C'est fini pour lui, la championne descend de sa monture et l'aide a retrouver ses esprits et à se relever. Elle fait lever son bras avec le sien et la foule les acclament ! Ils acclament la grande championne et le jeune homme ! Martin n'a pas remporter le tournois et a perdus a la deuxième manche, mais sa ténacité et son sens de la justice lui ont valus le respect du public. Martin a donc gagner, il sourit puis s'en va humblement. La joute se poursuit sans lui et nous discutons un peu tout au long.

Amandine observe ma recrue- « Ce garçon... J'ai rarement vu un néophyte refuser de profiter de la chance, ni de résister ainsi à la fatalité et à l'amertume de la défaite. »

Louise la coupe- « Une défaite ? Mais c'est tout le contraire ma chère. Les marcheurs de l'aube sont la pour gagner les coeurs, pas la victoire. Et celui ci s'en est sortie avec sa plus grande technique, son naturel. »

- « Je suis très fier de lui comme de Simon. Quand j'ai choisis mes participants, j'ai pris les aînés mais aussi les plus jeunes. Pour montrer de quoi ils étaient capables dans leurs premières années. »

Amalia me soutiens- « D'ailleurs, après la joute, c'est la première manche des duels de magicien. Le paladin étant à moitié magicien, nous avons un des notre dans la course. »

Les heures passent, la championne remporte la joute et après les préparatifs, la partie duel commence enfin, avec dans la première manche notre partisan Jean contre un magicien de feu skaven. Les duels sont plus longs à chaque combats, c'est pour cela que l'on fait seulement une manche par jour. Avec les bâtons, les magiciens peuvent aussi se battre au corps à corps. Pour la sécurité de tous, les lieux sont enchantés de manières a amoindrir les dégâts magiques. Jean a troquer son hallebarde contre un long bâton pour des raison de sécurité. Le skaven lance des boules de feux que l'elfe évite agilement puis lance un arc tranchant, le skaven invoque une barrière de flammes qui bloque le sort. Il lui envois ensuite un jet de flammes puissantes, Jean se concentre et crée un bouclier du paladin. Il résiste du mieux possible, mais le skaven n'est pas un débutant et parviens quand même à fissurer la bouclier. A la fin du sort, Jean envois plusieurs sphères de lumières que le skaven évite et contrecarre avec des boules de feu. Jean enchaîne ensuite avec un autre arc tranchant que le magicien bloque comme la première fois. Mais a peine que les flammes commencent à se dissiper, Jean saute et passe aux travers et attaque au corps à corps. Le skaven surpris se défend du mieux possible et tente de lancer une boule de feu, mais avec son bâton, l'elfe dévie son bras et le tire. Puis, il lance a bout porteur une sphère de lumière qui frappe l'homme rat. Sans aucune motivation pour l'attaque, Jean l'épuise un peu avant de le désarmer et de le mettre à terre. C'est une belle victoire, certes sa magie ne fait pas tape à l’œil, mais la combinaison magie et arme est parfaite. Tout le monde l'applaudit. Demain, il jouera dans la seconde manche, comme on pouvait s'attendre un homme au rang de paladin.

Le reste de la manche s'est déroulé sans encombre et sans réelle surprise. La dernière partie de la journée allait commencer, mais Baobus a user de son statut pour créer une autre épreuve avant : celui de la poésie. Et Théodore est l'un des concurrents choisis au hasard, les dames des tribunes sont les juges de l'épreuve. Un à un, les participants ont tenter quelque chose, avec plus ou moins de réussite. Au tour de l'ex fermier, il est paralysé de stress, puis il se vide la tête et se lance timidement.

- « Lorsque tes yeux brillent, les étoiles s'inclinent. Car leurs éclats ne sont rien, comparés au tiens. Et sans ta lumière pour éloigner les ombres, mes pensées et mon coeur n'en sont que plus sombres. Mais même si sombres sont mes heures, je sais que tu es là, dans les tréfonds de mon coeur. Tu aspires à la plus belle des vies, et je t'y aiderais, comme promis. En ces temps de guerre, si mon absence te pèse à travers les âges, regardes bien, je suis toujours dans les parages. Alors en ces heures de solitude je t'en prie mon amour, ne laisse pas mon coeur seul pour toujours. Ne me laisse pas comme un linceul, condamner à rester éternellement seul.»

Le silence règne, puis les dames applaudissent, de plus en plus nombreuses.Théodore à gagner l'épreuve, il a fais quelque chose d'originale et, comme on peut le sentir, de sincère. Rouge, Théodore salue la foule et se retire, maintenant, c'est l'heure du tournois de la chasse au drapeau. Quatre équipes armées de bâtons pour une manche par jour, les deux équipes s'affrontent pour protéger leur drapeau et prendre celui de l'adversaire pour le ramener de leur coté. La première équipe qui y parviens à gagner et les premières équipes sont Drael contre les marcheurs de l'aube. Dnarmass, Théodore, Héléna et Roland le gnome font partie de l'équipe. Les équipes se mettent en formation et charge au moment du coup d'envois. Dnarmass et Héléna, plus aguerris sont à la défense tandis qu'Henri, Théodore et quelques joueurs s'occupent de l'attaque.

Les recrues affrontent les défenseurs, en formation chaque équipe se retrouve bloquée dans la mêlée. Un joueur pourrait courir en portant Roland qui invoquerais un bouclier, mais la magie est interdite dans ce jeu. Les équipes sont disciplinées et calmes, quand un joueur est a terre, il doit aller près de son drapeau avant de retourner au combat. Un joueur de Drael passe les attaquants mais Dnarmass et Héléna bloquent le joueur, l'orc dévie l'arme et la femme met à terre l'adversaire, mais un second passe et prends le drapeau ! Par réflexe, Dnarmass lance son bâton en visant les jambes, l'homme de Drael titube et Héléna en profite pour lui sauter dessus et le faire tomber, récupérant et remettant le drapeau en place.

Après un moment sans issus, Roland recule et charge vers Théodore, penché et les mains jointes, le jeune ex fermier fait un point de propulsion pour le gnome qui passe au dessus de mêlée, la défense tente de le bloquer, mais Théodore profite de la diversion pour courir et attraper le drapeau. Il fait demi tour et esquive les joueurs adverses, mais bientôt, il se trouve bloqué. Avant d'être attrapé, il lance la drapeau vers un paladin, mais il vise trop haut ! C'est là que la paladin propulse lui aussi Roland et le gnome attrape en plein vol le drapeau et cours. Les attaquants occupent la défense et arrive a créer un barrage tandis que la défense adverse tente de ralentir le gnome. Mais Roland et malin et glisse entre les jambes d'un joueur et marque le point. La partie est gagné et le public applaudit la confrérie. C'était une tactique remarquable et peu conventionnelle, si Mathius n'y est pour rien, alors d'autres paladins vont suivre Kalissor dans le commandement.

Les jeux du jours sont terminés sont les accords du luth de Baobus, le public l'applaudit avant de partir doucement. Les deux femmes se tournent vers moi et me parlent.

Louise- « Et bien, on peut dire que vous formez bien vos recrues. S'ils se débrouillent aussi bien les autres jours, les peuples pourront compter sur eux pour la guerre. »

Amandine enchaine- « D'ailleurs accepteriez vous de nous accompagnez pour une promenade ? Nous pourrions parler de cette attaque sur la ville portuaire à laquelle Mathius a fait allusion. »

- « Et bien je.... »

Soudain l'ange me serre le bras encore plus fort, jusqu’à m'en faire mal et prends la parole à ma place avec le sourire.

- « Il en serait très honoré, mais il déjà fort à faire pour le reste de la journée et il ne peut se soustraire à ses promesses. Pour les discussions, Mathius sera ravis de vous éclairer mesdames. »

Louise réponds- « Vraiment ? Voila qui est fort dommage, mais si vous le dites... »

Amandine attire la sénatrice de son coté- « Et puis on se reverra demain. Passez un bon moment. »

Les deux femmes se retirent et la pression se relâche, mais Amalia m’emmène de force hors du tournoi et m'emporte dans les rues d'Odive. La fête et l'animation est à l'ordre du jour, étalages de vente, jongleurs, magiciens pour les enfants, cracheurs de feu sans magie, bouffons, ménestrels,... Les habitants et visiteurs ayant les yeux pleins de joie et d'espoir. Les recrues sont là aussi, profitant d'un repos bien mérité en attendant le prochain, même Théodore, parle timidement à plusieurs femmes qui l'accostent pour discuter de ses rimes.

- « On dirait que Théodore va apprendre la notion de rançon de la gloire. »

- « J’espère que tu m'en veux pas pour ma petite scène. »

- « Non, non, même si tu aurais pu épargner mon bras, ta petite jalousie te rends plutôt mignonne et prouve ton amour envers moi. »

- « Il y a une autre raison... je veux profiter de chaque moment avec toi tant que cette guerre nous prive d'une véritable paix. Avec la confrérie, tu risques d'être de plus en plus pris. »

- « Alors savourons chaque moment que nous avons passé seul, comme cette fois où on s'est rencontrés... Comme cette fois durant la fête sous la lune blanche... Comme cette fois dans la soirée à Tol'wasso... Comme cette fois durant cette déclaration à Trokramus... Comme cette fois dans mon manoir... Encore une fois, profitons en et renforçons notre lien, loin de la guerre, du danger et des devoirs envers la liberté. »

L'ange me souris et m'embrasse langoureusement, nous rejoignons la place où nous sommes pris entre plusieurs jongleurs, nous forçant a suivre le rythme des musiciens sous les objets en vol. Nous dansons, en accords, nos corps très proches, nos regards en fusion... Nous sommes sous la tornade de la danse et rions, et allons plus vite, entraînés par les tapements des mains du public. Et puis les habitants et les visiteurs et nous changeons de partenaires de danse, je me retrouve même a danser avec quelques enfants. Et puis Baobus arrive et m'invite a chanter avec lui quelques chants, d'abord réticent, puis pousser par Amalia et le semi ange, je me lance et chante. Apparemment, je ne suis pas trop piètre chanteur... Mais surtout je passe un bon moment, un nouveau souvenir qui me tiendra chaud pour les prochaines batailles... Comme je suis heureux d'avoir été projeter dans ce monde... En perdant tout ce que je pensai important une seconde fois, j'ai gagné ce qui l'est vraiment. A présent, je me bat pour préserver ma vie actuel, la vie de Thiodar et Kalissor Dearane, d'Amalia Nelya et de tous ses amis... Cette vie où après le chant et la danse, je me permet de goûter avec l'ange de mon coeur quelques pâtisseries, juste pour un plaisir innocent, par pour un besoin de nourriture.


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