VIII. Faire chuter la criminalité

 
 
Nous sommes restés encore un mois à l’entraînement avant que les baraquements soient presque restaurés. Nous avons aussi investis en armes et armures pour nos paladins. En attendant que les finitions soient achevées et les pièces meublées, nous sommes partis pour Tol'wasso, afin d'affronter l'un des plus importants repaires de bandits. Notre victoire contre l'empire fait ses effets, ainsi que nos actes passés, mais les bandits restent un problème, même mineur pour les villages isolés et loin de la guerre. Vider les plus grands repaires portera un coup décisif à la criminalité de tout Drael'strom mais encouragera aussi les brigands isolés de s’enrôler dans les milices plutôt que de prendre le risque de nous affronter.

Le repaire que nous visons est grand et très peuplé, plus de deux cent criminels s'y cachent. L'endroit se trouve entouré de parois très hautes, seul un mur et une grande porte de bois donne accès, mais le chemin est étroit, c'est pour cela que les gardes et miliciens, peu braves ou expérimentés ne sont pas assez nombreux pour affronter le danger. Par contre, si un groupe passe la porte et ouvre, notre confrérie pourra s'engouffrer dans le villages et attaquer par surprise les bandits. Kelvir, Amalia et Mathius soutiennent notre troupe, mais ce sera à Kalissor de donner les ordres a ses frères. Moi et Aymerix, habitués à l'infiltration, nous ouvrirons les portes et éliminerons les gardes du mur et les chefs de cette bande.

Les gens restent en retrait tandis que le semi démon et moi partons sous le manteau de la nuit. Aymerix passe par le défilé, allant de cachette en cachette tandis que je me place au sommet des colline au dessus du repaire. Avec nos arcs, nous tuons les gardes devant le mur avant de passer a ceux qui sont dessus. Cette partie est délicate car il ne faut pas que les autres remarquent. Je vise les gens en dessous de moi, tire sur l'un quand les autres ne regarde pas. Soudain, un garde regarde vers Aymerix, il va se douter de quelque chose, je saute dans le vide, sors l'épée et atterris en silence, plongeant ma lame dans le garde. Un autre me vois mais reçois ma dague dans sa gorge et un troisième la flèche du semi démon. Mon ami grimpe tandis que je range mes armes et utilise mes dernières flèches sur les gardes derrière les portes.

Après avoir nettoyés les lieux, je range l'arc et prends une torche pour signaler aux paladins d'avancer. Aymerix éteind les autres et fait remarquer qu'une lumière se déplace et s'approche. La patrouille de nuit, nous savons ce qu'il fallait faire et courrons nous faufiler dans les rues sombres du village,pour tendre une embuscade. La patrouille arrive... j'attends que le traînard passe devant moi pour courir, saisir le garde tout en le tuant avec la dague et poursuit ma traque dans l'ombre de la ruelle en face. La patrouille se retourne et un autre disparaît, enlevé par Aymerix. J’envoie sur un autre garde la lance de ma précédente victime et le semi démon une flèche. Je fais du bruit et saute sur le toit, les gardes attirés par le son ne remarque pas des frères d'armes disparaître. Je plonge dans le vide et m'occupe des derniers bandits, puis je rejoints Aymerix retourne aux portes pour les ouvrir avec bruit et la confrérie entre en nombre.

Des lumières s'allument dans certaines maisons, mais le temps qu'ils sortent, il sera trop tard. Aymerix et moi courons vers ces maisons et grimpons sur les toits, direction le bâtiment central, abritant les chefs. Sautant de toit en toit, nous arrivons devant notre cible, Aymerix lance un explosif qui crée une grande brèche sur le toit, nous sautons dedans, armes dehors et atterrissons au milieu de plusieurs personnes. Je leur demandes de se rendre, en vain, les bandits attaquent. J'esquive une lame et donne un coup de poing au visage avant d'abattre un bandit, Aymerix s'abaisse et saute sur son ennemi et y plonge ses griffes. Un lancier m'attaque, j'attrape le manche et tire violemment, empalant le lancier avec mon épée. Un skaven armé d'un marteau charge, j'esquive, fais volte face et le pousse du pied, laissant mon ami s'en charger. Le magicien lance une vague de flamme, j'invoque le bouclier du paladin et Aymerix reste près de moi, me disant d'être prêt à son signal. Je tiens le coup.... Quand le magicien commence a arrêter son sort, Aymerix me donne le signal et je retire le bouclier. Sa flèche traverse les flammes et se plante dans le magicien, je bondis vers lui et l’achève.

La maison prends feu et les chefs sont morts, sauf un qui s’enfuit, je remarque un gnome attaché sur son dos. Aymerix tire une dernière flèche mais le gnome invoque un bouclier du paladin pour protéger le chef, intéressant... J'entends des cris en bas et descend voir tandis qu'Aymerix cours poursuivre le fuyard. En bas, je vois un skaven surveiller deux femmes gnomes, il attaque, je pare son attaque et donne un coup de tête, puis un coup de genou et l'empale. Les flammes gagnent, je range mon épée et prends les deux femmes dans mes bras avant de sauter par la fenêtre. J'arrive au sol et dépose les femmes en voyant Aymerix face au bandit. L'homme gnome nous remarque et souris. Mon ami et moi chargeons vers l'ennemi, il reste calme et ne bouge pas, et se fait occire par nous deux, à sa grande surprise. A terre, nous détachons le gnome et l'un des femmes le prends dans ces bras.

- « Merci d'avoir sauver ma sœur et sa femme. Les bandits m'ont capturé ainsi que ma famille pour me forcer à user de mes pouvoirs pour rendre ce chef invincible. »

Aymerix demande des réponses- « Mais que fait un paladin ici ? »

- « Notre famille descend d'un exilé paladin. Dans l'espoir qu'un jour la traque prendrais fin, son savoir nous a été transmit. Mais un voisin nous a vendus en rejoignant les bandits. »

Je lui dit- « Mais en sauvant vos proches, vous ne l'avez pas protéger comme il le pensait. Prenez son arme et mettez votre famille à l’abri. Le combat n'est pas fini et c'est encore dangereux. »

- « Bonne idée, surtout que ce petit groupe arrive avec un gros canon... le seul du repaire et il fallait que se soit pour nous... »

Je lui demande- « Partez vite, Aymerix et moi allons nous en occuper. »

Aymerix réplique- « C'est toi qui t'es proposer, c'est toi qui t'occupe du canon. »

Les gnomes partent tandis que les brigands arrêtent le canon et se prépare a tirer, un groupe important arrive pour nous empêcher de bouger. Nous nous défendons contre les assaillants, je trouve une idée... Les brigands ont presque fini, je saute pour sortir de la mêlée et arriver devant un lycanthrope en lourde armure de plates. Avant même qu'il se met en garde, je le saisit et enfonce sa tête dans le canon. Coincé, je saute an arrière et admire l'explosion qui souffle les artilleurs. Les bandits restant s'enfuient et laissent Aymerix récupérer ses projectiles. La bataille va s'achever, nous courons vers la porte et voyons au loin la confrérie en formation combattant les bandits qui arrivent par poignée mais commence a se regrouper.

Quelques archers ennemis ont grimpés sur un toit, Aymerix continue la course tandis que je saute et grimpe pour m'en occuper. Le premier n'a rien vu venir, le second tire mais me manque, je charge sur lui et l'utilise comme bouclier pour le troisième et dernier. Je contre attaque avec une sphère de lumière pour l’empêcher de tirer encore, je frappe, il esquive le coupe mais je fait un tour sur moi même et donne un coup de pied qui le fait chuter. J'aperçois au sol un tireur qui vise Aymerix de dos, je bondis et l'occis d'un coup, puis je cours rejoindre mon ami, fauchant les brigands à portée et attaquant les bandits regroupés à revers.Je vois Kalissor lancer un signal et les recrues lancent en même temps des arcs tranchants qui frappent et mettent à terre plusieurs bandits d'un coup, les ennemis se battent avec moins d'ardeur, ils sentent leur chute et se rassemblent non pas pour se battre, mais se rendre. Kelvir lance un sort de foudre puissant qui éliminer plusieurs ennemi. Mais un humain ennemi lance un arc tranchant que je bloque avec mon épée. Les brigands ne bouge plus, le gnome libéré réapparais et crie.

- « C'est lui, c'est le chien qui nous as trahis et vendus aux bandits pour se loger une place. »

- « Je suis un paladin pragmatique, même pas un paladin, car seul les anges et les élus du destin peuvent le devenir, les autres sont condamner à mourir. Je n'ai fais qu'éviter cela à nous deux. Je prends la commandement de cette bande et...»

Kalissor interviens et dis sur un ton fort- « Tu va m'affronter en duel et montrer que tu es assez fort pour diriger les survivants. »

L'homme sort sa lance et affronte Kalissor, mon fils bloque les coups avec le bouclier et frappe avec son marteau de guerre, mais le bandit évite et contre attaque. Cela peut être un duel d'endurance, mais Kalissor est plus fort que ça. Son ennemi donne un coup direct, Kalissor dévie l'attaque en frappant la lance qui brise la garde en même temps. Il charge mais le bandit prépare une sphère de lumière, rapidement, Kalissor le stoppe dans l'élan en frappant avec le bouclier et fait un tour sur lui même pour donner un coup de pieds qui le met à terre. Kalissor met l'arme au loin et le maintiens au sol. Les autres bandits lâchent leurs armes et se rende.

- « Tu crois t'en sortir ? Tu ne fais que mentir aux autres. Seuls les anges et les archanges peuvent être de puissants paladins, Ce vampire est bénis par une lame archange et toi, tu es sans doute son élève. Mais pour nous, paladins mortels, nous ne sommes d'un niveau inférieur, faible. Crois tu vraiment qu'en rassemblant, vous pourrez blesser l'empire ?»

Kalissor répond sans détours- « Oui, j'y crois. »

Théodore enchaine- « Et moi aussi, fils de simple fermier ! »

Dnarmass interviens lui aussi- « Moi aussi j'y crois. Ce n'est pas pire que de vivre caché et dans la criminalité, priant pour que l'empire ne l'emporte pas. »

Maria parle à son tour- « Je crois aussi qu'on peut devenir aussi bon que les anges et tous les autres aussi. »

Tous les autres parlent en même temps d'une même déclaration- « Nous y croyons tous ! »

- « Je suis le gnome Roland et je crois aussi a votre idéal et j'ai une dette envers vous. »

Je lui réponds- « Nous ne vous forcerons pas à vous rejoindre. »

- « Mais votre confrérie me protégera et les serments qui nous lie et lie aussi l'empire d'après les rumeurs mettra ma famille à l’abri. Je suis avec vous jeunes gens. »

Kalissor déclare- « Alors bienvenu parmi les marcheurs de l'aube mon ami. Allons livrer ces malandrins sous le soleil levant ! »

Nous rassemblons tout le monde et commençons notre route. L'attaque surprise nous a donner une grande victoire et aucune perte. Pas moins qu'on attends des preux paladins. Marchant aux cotés de mon fils, je lui parle de sa direction et des dires de mes amis.

- « On racontes que tu as brillamment commander tes frères. »

- « Oui, si on s'en est si bien tirer pour le repaire plus difficile à attaquer, cela devrais bien se passer pour les autres. Et même quant ils sauront qu'on viens pour eux, à condition d'avoir un bon plan. »

- « En effet, et tu prendra encore la tête pour les prochains assauts. »

- « Je ferais de mon mieux père, bientôt tous connaîtrons nos exploits et le banditisme en prendra un coup terrible. »

- « En effet fils, mais je dois te confesser une chose : On parlera pas de toi pour le moment et après ces missions, tu resteras dans notre base la plupart du temps. »

- « Pardon ? Mais pourquoi ? Qu'ai je fait de mal ? »

 « Absolument rien, mais... tu es celui que l'on connais le moins, cela est un avantage certain. Mais pour le conserver, il faut que tu rester dans l'anonymat. »

- « Ne chercherais vous pas à me protéger ? Avez vous peu confiance en mes capacités ? »

Je stoppe et pose mes mains sur ses épaules - « Je ne vais pas te mentir, j'ai peur de te perdre. Mais si je veux conserver ton anonymat, c'est pour te confier une tache très dangereuse et que tu feras seul. Tu pourrais ne jamais revenir, pendant que tu seras chez nous, tu t’entraînera de manières plus intensive pour atteindre le rang de maître. Fais moi confiance mon fils, et je te promets que je ne changerais pas d'avis et te confierais cette tache. »

- « Le rang de maître ? Ça risque de prendre du temps... »

- « Oui, mais tu as appris si vite, je suis certains que tu y arriveras. De plus, tu ne seras pas totalement inactif dans la confrérie : une fois paladin, tu auras la charge d'enseigner à nos partisans. Et quand tu seras maître, je récompenserai avant de te donner la mission. »

- « Il y a longtemps, je pensais pas que vous me conduirez en sécurité et me protégerais. L'avenir m'a prouvé le contraire et maintenant, je vous fais encore confiance, cela me parait frustrant. Mais vous m'avez promis une mission qui me fera connaître de tous et en attendant, vous me confier l’avenir de nos élèves. Au fait, quelle est cette récompense pour le rang de maître ? »

- « Patience mon enfant, je le dirais à tous dans un avenir proche. Mais je suis heureux que m'accordes ta confiance. Reprenons notre route, nous avons encore fort à faire.»

Nous reprenons notre route, j'avoue être rassuré par la réaction de Kalissor. C'est à présent a moi de tenir parole et de ne pas le couver, ni en faire un favoris parmi les autres.Je dois lui donner uniquement s'il est méritant, comme pour tout le monde.


http://thiodar.wifeo.com/chapitre-8-hierarchie.php



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