V. Le dernier pouvoir de lumière

 
 
Les échos de nos actes se sont répandus à travers les royaumes, des paladins non angéliques, menés par Thiodar Dearane existent et aident les gens dans le besoin tout en se formant contre l'empire. On raconte même le sauvetage des enfants et de la secte. Si notre existence laisse perplexe, la mésaventure fait forte impression... Après tout, des sauveurs d'enfants et de nouveaux nés sont une image très rassurante.

Des nouveaux volontaires se sont présentés a Arashann et la formation s'est poursuivis. Après avoir passé plus d'un mois a l’entraînement, nous sommes désormais vingt membres avec seulement deux qui n'ont pas réussit a devenir paladins. Mais ils sont tous unis et les deux combattants ne sont pas laisser derrière. Les plus expérimentés vont bientôt maîtriser l'arc tranchant. De mon coté, j’entraîne personnellement Kalissor au sort : Bouclier du paladin. Le jeune homme se laisse pousser une barbe noire court. Vu son âge, c'est encore peu visible mais avec le temps...

Dans la salle d’entraînement du manoir, je bloque les attaques magiques de Kalissor pour renforcer mon propre bouclier, sous le regard de Philliadus. Il a vraiment progresser... Je bloque son dernier arc tranchant et tout de suite, je saute et me plonge sur mon fils. Il esquive et bloque mon épée et fait un bon en arrière et relance un arc tranchant que je bloque avec mon épée. Le coup été fort... je lui souris et baisse ma garde.

- « C'est bien Kalissor, tu ne t'es pas laisser surprendre et tu as su contre attaquer. Le bouclier du paladin nous empêche de bouger, mais ça ne veut pas dire qu'on est a la merci de nos ennemis. »

- « Merci père. Allez vous m’entraîner à la maîtrise de ce sort ? Philliadus m'a appris le principe mais je suis encore loin de pouvoir l'utiliser. »

- « Patience fils, cela viendra. Montre moi jusqu’où tu peux aller, on verra pour la suite. »

Kalissor obéit et invoque le bouclier, il se concentre et le dôme apparaît. Très léger, un toucher suffit à le briser. Je lui conseille de faire le vide en lui, d’économiser son énergie. Le bouclier se solidifie, je frappe, il tiens. Nous passons notre temps à renforcer ce bouclier... A la fin, j'ai beau frapper de toutes mes forces, le bouclier tiens, mais lorsque je sort mon épée et frappe, le bouclier cède. Je pose ma main sur l'épaule et l' encourage à aller prendre du repos. Je dois garder mes forces pour ma propre leçon. L'enfant pars et l'ange s'adresse à moi.

- « Ses progrès sont surprenants, il va devenir un symbole de la confrérie. Qu'on le veuilles ou non. Même si moi et mes compagnons avons enseigné à ce garçon, c'est toi qui lui a donner sa volonté et son talent. Et tes recrues sont aussi doués, seulement deux qui ne peuvent paladins sur une vingtaine. »

- « Je le sais, ça ne me décharge pas d'une lourde responsabilité pour autant. Et comme je suis le fondateur de la confrérie, je me doit d'avoir le statut de maître.»

- « C'est avec joie que je vais t'y aider. Comme toujours, ne serait ce que pour te revoir avec Izural. La lame du brave : le dernier sort des paladins, elle charge la lame d'une aura comme pour l'arc tranchant, mais c'est différent. Cette aura de lumière renforce l'arme et lui permet de trancher même la pierre. Idéal pour être à niveau contre Raborin et Dulsior. Tu devines sans doute comment cela marche pour le début, sauf que cette fois, tu dois maintenir l'aura le plus longtemps possible tout en combattant.»

- « C'est un peu comme un mélange de l'arc tranchant et du bouclier du paladin... Pour maintenir le sort, je pense que je devrais me convaincre que le sort ne fait vraiment plus qu'un avec mon épée. Qu'elle fait partie intégrante de la lame. »

- « C'est très juste comme vision... Pas étonnant que tu fais un bon maître. Bien, voyons ce que cela donne en pratique. »

Je tiens mon épée avec mes deux mains et me concentre. L'aura apparaît, mais je dois la renforcer et surtout faire épouser l'aura avec la forme de la lame. Une lumière puissante... éclairant les ombres... comme une lame fantôme... Je rouvre les yeux et découvre la lame du brave, encore instable et faible au point qu'on vois l'épée a travers, mais présente. Je fais quelques mouvements, mais ça deviens plus difficile. Je dois me concentrer, faire quelques pas tout en maintenant la lame du brave... Je manie une lame fantôme, cette lame fait partie de mon arme... la manier est aussi simple que de respirer... Oui, ça deviens plus facile... Je fais divers mouvements lents, puis rapides... les heures passent... Je me déplace et frappe dans le vide dans toute la salle... au crépuscule, Philliadus me stoppe.

- « Je pense que cela suffira. Je vois que le professeur use de ses propres leçons... Je suis agréablement surpris de te voir à ce niveau en si peu de temps. Mais ce n'est pas étonnant, on a toujours remarquer que les paladins qui ont enseigner ont plus facile à apprendre de nouveaux sorts. Mais comme pour Kalissor, ça va être une autre paire de manches au combat. Bientôt, nous nous entraînerons à maintenir le sort dans un duel... Le reste consistera a renforcer ton sort jusqu’au niveau correct. »

- « D'accord. Merci Philliadus, merci pour tout. Passez une bonne soirée. »

Je range l'épée et accompagne l'ange à la sortie du manoir. Je me retourne et découvre Amalia m'invitant à la rejoindre dans « notre » chambre. Je la suis de bon coeur et nous passons un moment des plus intimes et intenses. Plus tard dans la nuit, nous sommes nus sur le lit, enlacés et recouvert d'un drap. Épuisés par la journée et début de soirée. Souriante, Amalia me parle a l'oreille.

- «C'est pour avoir plus souvent ce genre de moment que je me bat contre cette guerre. »

- « Attention, le faire trop souvent risque de le faire entrer dans le quotidien. »

- « Tu ose penser que tu t’ennuierais de moi un jour ? »

- « Mais non, car avec toi, c'est un quotidien où on ne s’ennuie jamais.»

- « Tu es vraiment devenu doué... mais plus sérieusement, l'ordre va évoluer et le combat contre l'empire va être plus important en même temps. J'ai peur qu'on soit de moins en moins ensemble hors du combat. »

- « Je sais mon amour... Mais comme on a pas l'intention de mourir, on a l’éternité pour patienter.  Mais j'aimerai quand même qu'on en finisse plus tôt.»

- « Dis... tu serais triste si je n’étais plus là... »

- « Énormément...  Surtout que cette fois, pas d’amnésie pour m’empêcher de souffrir longtemps. Mais je sens que tu voudrais que j'aille de l'avant...»

- « N'hésites pas a trouver quelqu'un... Ma mort ne doit pas te priver du bonheur... »

- « Ce sera un nouvel amour, mais jamais un amour remplaçant le tien. Peu importe le bonheur que j'aurais avec un autre personne. Ce sera jamais comme avec toi. Et toi ?»

- « Je n’ai pas à poser la question, je t’interdis simplement de mourir, alors n'y pense même pas ! »

- « Je suis trop fatigué pour y songer... Bonne nuit mon amour, rejoins moi en rêve. »

Je ferme mes yeux tout en embrassant le front de mon aimée. Les songes et la paix m'y attendentans mon esprit tandis que mon corps se repose dans la douceur et la chaleur de l'amour d'une ange. Oui, la confrérie et la guerre va nous prendre plus de temps. C'est aussi pour cela que je dissoudrais l'ordre après la chute de l'empire, pour avoir enfin une vraie vie de paix et simple. Après tout ce temps à devenir un héro, je passerais ma vie à redevenir un simple homme, mais un homme libre et heureux.



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