XXXI. Petis escrocs et grandes magouilles
 
 
Deux jours après notre enquête, Amalia a appris que les bandits déguisés ont été tous déplacés ailleurs, l'ordre était bien authentique mais on ne savait pas qui exactement a demandé ce déplacement et où. Peut être que cette personne veut les punir en personne...

Nous avons fait route vers une autre ville, celle de Dinn, nous sommes arrivé le lendemain. Puis nous nous sommes séparés, a présent je parcours la ville avec Amalia et Kalissor. Et puis, sur la place du marché, des gens se rassemblent autours d'un étal de fruits et légumes, des hommes se tordant de douleurs et les habitants accusant  le vendeur gnome d'empoisonner la ville. La tension monte et le gnome jure qu'il est innocents, mais la population s'apprête a le punir.

-"Mes produits sont de qualités, je vous jure que je ne sais pas ce qu'il se passe!"

-"A d'autres, Tu viens de Talwasso, on sait bien que vous êtes vicieux et sournois!"

-"Et a quoi ça m'avancerai d'empoisonner la clientèle, ça n'a aucun sens."

-"Et en plus, il nous traite d'idiots? Assez, moi je dis qu'on lui règle son compte."

La situation va déraper, mais kalissor avance le premier, prends une pomme et la mange. Surpris, tout le monde reste silencieux, le jeune homme reste calme et en forme. Il paie la pomme au gnome, Amalia l'imite et je fais de même. Même si le sang est vital pour moi, je peux encore apprécier les autres nourritures. Et cette pomme si ne me rend pas malade... en fait, nous étions tout les trois en forme.

L'enfant dit alors-"C'est très étrange, je ne me sens pas malade du tout. Peut être que ces gens ont trop mangé de fruits..."

-"Non, de quoi je me mêle petit morveux? On t'a rien demandé!"

Amalia interviens-"Pour un type ayant un mal de chien à l'estomac, tu as plutôt vite récupéré...."

Les "malades" restent silencieux, tandis que la colère de la foule se retourne contre eux... Mais au lieu d'être passé a tabac, elle fait appel aux gardes. Qui s'occupent du reste naturellement. Le gnome nous remercie chaleureusement, et enfin, je peux poser ma question.

-"Comment tu savais pour les fruits Kalissor?"

-"Je ne savais rien du tout, j'ai pris un risque et j'avais foi en ce marchand."

Amalia lui souris-"Très courageux de ta part. Tu t'occupes bien de lui Thiodar."

-"Je n'ai pas autant de mérite, son éducation a déjà été bien entamé."

-"Et merci d'avoir suivit le pas, même si on ne sait pas pourquoi ils ont fait semblant."

-"Surement un concurrent, les marchands aussi ont un code d'honneur et comme pour tous, certains n'en ont aucun." Souligne le marchand

Kalissor demande alors-"Ce n'était pas par pure haine des gnomes selon vous?"

-"Non, les gens de Moyadil sont méfiant envers les étrangers, pas méprisant. En tout cas merci, votre idée m'a sauvé et je pourrais m'en servir si ce genre de chose se reproduit."

-"De rien, passez une bonne journée."

Nous reprenons notre route, mais ensuite, c'est un homme taché de rouge qui accuse une femme d'agression, une dague est au sol, entre les deux personnes. Nous nous approchons et cette fois, après un bref coup d'oeil, c'est moi qui interviens.

-"Ou est la votre de dague?"

-"Hein? Mais vous croyez que c'est le moment de poser des questions idiotes, vampire!"

-"Excusez moi, allons plutôt soigner votre plaie, où est elle d'ailleurs?"

-"Où? Et bien... là ou mes vêtements sont déchirés évidement."

Soudain Amalia prend un seau et verse l'eau sur l'homme. La plaie avait étrangement disparu... L'homme sans voix, s’enfuit et disparait dans les rues sombres.

-"Merci messires, le seul sang qui aurait coulé aurait été sûrement le mien. Je suis Michelle, vendeuse itinérante de Drael."

-"Ce n'est rien gente dame, ça va aller pour la suite?"

-"Ne vous en faites pas, mais je vais pas trainer ici. Au revoir."

La femme s'en va au pas de course. Deux fois en si peu de temps? Cette ville est étrange. Et ce n'est pas fini, cette fois, c'est un jeune nain qui est accusé par une femme de vol. Un soldat s'apprête a arrêter le nain, mais Amalia intervient.

-"Un instant soldat, avez vous une preuve du vol?"

-"Cette femme n'a plus de bourse, ça me suffit. Je ne doute pas de sa parole."

Kalissor demande simplement-"Vous ne l'avez pas juste perdu votre bien?"

-"Bien sur que no..."

Un petit garçon cours vers nous et tend une bourse vers l'habitante.

-"Maman! Tu as encore oublié ta bourse!"

-"Oh, merci fiston... Enfin, ça aurait bien pu être ce nain."

Le soldat, ayant fait confiance au jugement de la femme, se met en colère et serrmonne-"Oui mais ça ne l'est pas! Tu sais combien de situation graves je dois gérer? Tu sais le chaos que ce serais si je coffrais tout les étranger sous prétextes que "ça aurait pu être eux?""

-"Très bien monsieur, navré monsieur..." Dis la femme, livide de peur et de honte.

L'homme s'en va en courant tandis que le nain poursuit sa route.

Amalia essait de calmer le garde-"Et bien, tu es a bout mon ami."

-"Dame, les situations empirent chaque jours."

Kalissor est songeur-"C'est bizarre, cette fois, cette femme avait vraiment cru d'avoir été volé et n'a pas inventé son histoire."

-"C'est le pire dans cette situation, les habitants deviennent hystériques. Et j'ai appris que certains inventent des crimes. D'ailleurs, le lieutenant Marius est arrivé Dame Amalia, il est a la forge."

-"Merci soldat, et prenez un peu de repos."

Nous allons vers la forge, le lieutenant, était un homme âgé de la quarantaine, portant une armure de cuir et une masse d'arme.

-"Ah, Dame Amalia, quelle joie de vous revoir!"

-"J'imagine, vous connaissez déjà  mon ami de réputation ?"

-"Évidemment, tout le monde en a entendu parler, sinon il serait déjà mort..."

-"Et ça risque d'arriver si je suis victime d'une fausse accusation."

-"Je ne pense pas, votre réputation est trop solide pour être entachée comme ça. Surtout après vos interventions, merci pour les victimes au fait."

-"Ce n'est rien, j'ai juste horreur des injustices. Mais au fait, pourquoi vous deviez voir Amalia?"

-"Je suis chargé d'enquêter sur une histoire de trafic en tout genre. On pensait d'abord que c'était des étrangers, mais avec ces histoires qui se multiplient j'ai des doutes..."

Kalissor demande-"Quels liens?"

-"Je pense que les bandits font de fausses accusations pour se débarrasser des concurrents étrangers, tout en se couvrants... Surtout que toutes les victimes font dans le commerce. Du coup, si je résous le problème du trafic, je résous une autre situation."

Je repense a tout ceci-"Donc, il y a qu'a Dinn que ce genre de choses se produit."

-"Non, mais c'est là que les premières accusations ont eu lieux et elles sont les plus fortes, ce n'est pas un hasard. En enquêtant, j'ai découvert que la base du trafic est ici, mais je ne sais quelle maison et sans preuves, les habitants risquent de mal prendre la fouille d'une de leurs maisons. Et pour éviter que ces criminels s'enfuient, il faut faire dans la discrétion."

Amalia réfléc hit à un plan-"Hmmm... Vous avez une idée de qui pourrait être un trafiquant?"

-"J'ai une piste, l'assistante du forgeron, je pensais la suivre ce soir, si cela vous tente..."

Amalia donne les consignes-"On se retrouve ici, ce soir, nous serons avec trois autres amis."

Nous quittons le lieutenant sur ces mots. Beaucoup plus tard, après avoir avertis nos amis, nous avons attendu la nuit pour retrouver Marius et suivre l'assistante. Pour éviter d'attirer l'attention, nous nous sommes séparés. Petit à petit, la jeune femme parcours la ville en pleine nuit. Jusqu'ici, rien de spécial, et puis, elle parle avec diverses personnes, puis se rend à l'auberge, seule. Elle ressort avec un homme, je le reconnais, c'était celui qui était soi disant victime d'agression. Très intéressant... Nous les suivons toujours, avec grand silence. Jusqu'à une maison gardée par un grand homme d'où ils ne ressortent pas. C'est la fin de la traque on dirait, Marius pourrait appeler la garde mais comment être sûr et certain? Un petit groupe d'humains arrivent aussi et je vois Kalissor profiter du moment où ils entrent en masse pour se faufiler. Je tente de le rejoindre, mais Amalia me retient. Je m'inquiète... Et peu après, un homme se fait jeter de la fenêtre du rez de chaussé. Nous accourrons et voyons Kalissor se battre a mains nues. Marius sonne sa corne, alertant les gardes.

Je passe par la fenêtre. Un homme charge vers moi, je saisis son bras qui allait me frapper, le tire vers moi puis donne un coup de poing dans son ventre avant d'enchaîner par un coup de coude sur sa nuque. Mes camarades bloquent les issues tandis que les gardes arrivent en masse. Très vite, les trafiquants sont arrêtés et rassemblés. Nous inspectons les lieux, armes, potions artisanales, art et meubles, métaux, etc...

Marius semble fier-"En pleine activité, je ne pouvais espérer meilleure situation! Comment as tu fait gamin une fois a l'intérieur?"

-"Quand ils m'ont vu, j'ai dis que j'étais au courant car l'assistante n'était pas discrète, et vu ma façon de me faufiler, je pouvais leur rendre service... Pour faire mes preuves, je devais battre quelque gars dans un combat à mains nues."

Amalia comprends mieux-"Du coup, ils n'avaient pas eu le temps d'être armés a notre arrivée."

Je pose une main sur son épaule-"C'était très risqué Kalissor. Mais j'ai eu peur pour rien on dirait."

Mon fils me répond-"Bon, on va peut être pouvoir se reposer, non?"

-"Vous oui, moi j'ai un rapport a faire et des criminels a questionner. Mais je ne vais pas vous forcez a partager ce triste destin. Au revoir messires, a bientôt j'espère."

Nous nous quittons en souriant. Le travail d'Amalia pour cette ville est fini et nous retournons à l'auberge pour dormir. Le lendemain, la nouvelle se répand très vite. Mais nous ne partons pas tout de suite, j'avais promis à Kalissor de l'entrainer comme Paladin et le temps est venu de tenir parole.

Dans la chambre de l'auberge, nous sommes assis en tailleur, les yeux fermés. Je lui parle pour le conseiller du mieux possible et transmettre le savoir qui m'a été transmit.

-"Pour user du pouvoir des paladins, tu dois être en paix et croire en ce que tu fais. Tu dois éveiller ton potentiel et le canaliser."

Il reste silencieux, il se concentre fait des efforts. Le temps s'écoule et les heures passent sans que nous nous en rendions compte. Kalissor semble fatigué et a bout, pourtant je ressent quelque chose en lui. Très faiblement et durant un court instant et puis Kalissor arrête de méditer.

-"Je suis désolé, je..."

-"Ne t'en fais pas, ça ne ce fais pas en un jour. Tu es sur le bon chemin."

-"Vraiment?"

-"Vraiment, j'ai ressentis l'aura d'un paladin en toi. Pour ton tout premier jour, tu as fait beaucoup. Et souvent, une étincelle peut créer la plus ardent et brillante des flammes. Va manger et te reposer, demain nous recommencerons le matin, puis nous partirons."

-"Bien Thiodar."

Le jeune homme se lève et s'en va, juste après, c'est l'ange qui entre. Qui semble nous avoir entendus.

-"Et a part ça, tu ne ferais pas un bon père?"

-"Etre père et professeur ne sont pas la même chose Amalia."

-"Oui, mais l'un n'empêche pas l'autre... Allez viens, faut que tu te nourrisses toi aussi."

Amalia marque un point et je me lève. Après le repas, nous avons fait un tour en ville. Les choses se sont réellement calmées ici, et je peux en profiter pour parler plus longtemps avec la maitre d'armes. Le lendemain, après la séance d'entrainement, nous avons quitté Dinn et suivons la route, le reste de la bande nous a rejoinds. Quelques heures plus tard, Marius galope vers nous.

-"Dame Amalia!"

-"Marius?"

-"Les bandits, ils ont été délivrés et transféré ailleurs."

-"Quoi?"

-"L'ordre viens d'en haut, je 'en sais pas plus. Mais je sais que les chefs sont partit sur un carrosse d'un noble, mais je ne connais pas le blason. Les autres ont pris des chariots avant le départ des chefs. Suivez moi, je vais vous montrer la route qu'ils ont empruntée."

Taedar fais ce commentaire-"On va devoir accélérer hein? Allez les gars, voyons si vous valez un tanmar en action!"

Tandis que nous allons au triple galop, nous parlons.

Kelvir commence-"On dirait que la vraie source du trafique n'était pas a Dinn."

Aymerix enrichit-"Et un noble? Soit c'est la même astuce que Barko, soit le gratin est impliqué."

Amalia nous coupe-"Ce n’est pas le moment de poser des questions! On trouves leurs traces et on les suit a distance."

Le barbare demande-"Marius, a quoi ressemble le messager?"

-"Il a est vêtu d'une tunique verte avec une cape bordeaux. Il avait tout l'air d'un noble."

Kalissor pense a voix haute-"Un noble, ou un habile déguisement..."

Amalia s'énerve et monte d'un ton-"Moins de parlotte et plus de concentration j'ai dit!"

Houlà, quand Amalia est contrariée, il faut l'écouter. Lorsque nous aurons trouvé les traces. Nous resterons à bonne distance d'eux. Cette histoire semble être plus complexe que prévu....

http://thiodar.wifeo.com/chapitre-31-une-visite-nocturne.php

 



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