Livre IV
 
 
 
XXIX. La ruse contre le nombre

Nous luttons depuis des heures pour protéger la cité. Les morts sont tombé dans le couloir et la seconde porte est exposée. Et puis une autre brêche s'ouvre dans le murs à l'ouest de la porte,  et cette fois, l'empire charge pour empêcher la contre attaque de s'organiser, ils vont arriver à la forteresse. Je quitte les remparts, appel Taedar et grimpe pour courir vers la forteresse, mais avant, j'appel des maitres paladins en cavaliers pour me rendre vers la place de la ville. Les troupes bloquent l'empire sur plusieurs rues pour tenter de les confiner à un chemin unique. Arrivé à la place, je charge les impériaux pour couper l'assaut en deux, la moitié continue d'aller à la forteresse et l'autre veut passer. Nous faisons des victimes avant de descendre et de tenir les barricades jusqu'a l'arrivé des renforts.

Avec les boucliers, nous barrons la route et tenons l'accés à la place. Je prend une targe et reste en premiere ligne. Nous bloquons des fléches puis des armes avant d'attaquer. Je bloque une lance et un compagnon profite de l'ouverture pour donner un coup mortel. Les archers et tireurs grimpent sur les toits et tirent avec la lame du brave pour faire du vilain. Ensuite j'anticipe la charge et ordonne un coup de bouclier pour destabiliser l'ennemi, ce qui a bien marché. Je me concentre a présent sur mes adversaires. Je bloque la hache d'un lieutenant et frappe mais il esquive. Décider a ruser, je charge au lieu d'user du bouclier a sa prochaine attaque, j'evite son coup, le soulève avec le bouclier et mes amis l'achéve tandis que je reviens vite en formation. Nous tenons la position jusqu'a ce que j'ordonne de lancer simultanément un arc tranchant. Les premieres rangées ennemies tombent et les autres sont bléssées. Nous en profitons pour avancer avant de former une carapace contre les fléches et de répliquer avec des sphères de lumières. C'est là qu'un capitaine a la tête de magiciens arrive lance une vague arcanique. Nous usons du bouclier du paladin tandis que les tireurs se mettent à l'abris. Trois paladins meurent durant ces quelques secondes. Nous tenons autant que possible quand soudain, des bombes tombent et explosent. Nous débarrassant des impériaux. Aymerix arrive des cieux avec des renforts.

-”Parfaite synchronisation Aymerix”

-”Je n'en doute jamais Thiodar. Je vais prendre la relève. Va te reposer, ça fait déjà un moment que tu es là.”

-”Non, les impériaux sont passés par ici. Je dois m'assuré que la forteresse tienne.”

-”Très bien, mais après repose toi. La seconde porte tiens le coup et les rares bréches seront comblése. Tu dois éviter de tout faire toi même, surtout tant que la bête est absente.”

Je fais signe de tête et cours vers nos ennemis. Il ne m'a pas fallu longtemp pour les retrouver tentant de grimper sur le mur. Décidé a donner toutes mes forces, j'active la lame du brave pour tuer d'abord en silence les démons. Puis, je poursuis le carnage tandis que mes opposants me remarquent. Je  lance le bouclier et prend une seconde arme, un marteau et déchaine mon pouvoir. J'arrive au pied du mur et commence a renverser les quelques échelles. Et puis, je fais face à un magicien du feu et du vent. Le vampire lance un puissant jet. Je bloque et avance mais le sort cesse, je dois économiser mes forces.  Avant d'être brulé, je brise le sort, jette le marteau et bondis sur le mage. Ce dernier évite l'arme et me repousse avec un sort de vent. Je me rétablis dans les aires et atteris sans mal, avant de bloquer une attaque sur le coté d'un soldat puis de le saisir pour le jeter et prendre a ma place une boule de feu. Il déchaine ses pouvoirs et je cours pour éviter les attaques. C'est un combat a distance. Je charge vers lui et évite un jet de flamme en sautant et lance deux arcs tranchant, il esquive les sorts mais n'a pas le temps de m'empecher de venir au corps a corps. Il bloque ma lame avec son baton, puis il attaque en entourant son bâton de flammes, mince, aussi bon au contact qu'a distance. Je lui lance une sphère de lumière pour avoir le dessus mais il reagit usant du vent. Je plante mon épée au sol pour tenir avant qu'il invoque une explosion de flammes. J'invoque le bouclier du paladin mais avec mes forces, il ne tiens que de justesse et le magicien envois un puissant jet de flammes et de vent, m'obligeant de reculer. Soudain, j'ai une bonne idée,  je crie aux alliés de jeter une ou deux bombes fumigénes. Les soldats s'executent et une épaisse fumée nous couvre. Je m'approche de la cible tant en fouillant des corps pour trouver ce que je souhaite. Je bondis derriere lui quand le magicien disperse la fumée et se retourne pour me repousser dans les aires. Je lance un arc tranchant qu'il bloque avec un mur de flammes. A peine le sort se dissipe qu'il défaille. Je lui ai tiré dessus quand il ne me voyait pas. Je l'achéve tant qu'il est affaiblit et entre dans la cour de la forteresse. Je tombe à genoux et respire lourdement. Des soldats m'aident a monter sur le murs et je peux voir les forces d'Aymerix arrivent à la bréche. Très bien, je décide de me reposer tant que je le peux, mais avant j'ordonne aux trébuchets un tir a courte portée pour frapper les tours de siège. Je ferme les yeux et plonge dans la torpeur. Ne pensant pas à ce qu'il se passe durant ce temps.

Tout à coup un bruit fracassant me sort de la torpeur. Je me reveille et vois le soleil se coucher... Sauf qu'on me dit qu'il se lève, j'ai dormi tout ce temps? Sur les remparts, je découvre l'origine de ce bruit, la seconde porte, malgré toutes les solutions pour la renforcer, a cédé. Je vois également les forces d'Aymerix tenir toujour, mais les canons de l'empire tirent sur le mur pour élargir la bréche et enfin une nouvelle bréche est apparue. Ils vont conquérir les remparts et entrer dans la citée, je le sens. Malgré nos plans, ils sont nombreux et peuvent se relayer tandis que nous fatiguons plus facilement.  Je dois me rendre à la place tant que les impériaux tentent de passer la porte. Je bondis des remparts et courent sur les toits. Au bout d'un moment, j'arrive à la place devant l'entrée. Les hommes reculent sur les bréches et se replient sur les places barricadées. Ici, avec Amalia, puis Aymerix, je prépare la défense: nous avons des hommes sur les toits  de la rue principale et échafauds de la place. Nos gardes avec des pavois forment une carapace et nous avons plusieurs paladins en soutiens. Dans cet espace confiné, nous avons nos chances. Amalia commande les troupes au sol tandis qu'Aymerix commande ceux qui sont sur les toits. Quand à moi, je prend un arc et me prépare a viser les soldats dangereux ou officiers.  J'observe la cité qui lutte encore pour limiter les entrées des ennemis. Et les impériaux arrivent a passer les troupes de la porte en déchainant les pouvoirs des ombres.

L'empire n'attend pas pour former une formidable carapace, impossible d'attaquer par le haut ou de front. La marche est lente mais rien ne l'arrête, surtout pas les quelques bombes fumigènes lancées par nos hommes. Cela ne sert a rien sur une rue étroite.... A part camoufler les pièges et chausses trappes au sol. Plusieurs soldats brisent la formation ou tombent, empoisonnés, notre première ligne se met a genoux comme la seconde pour laisser nos archers et tireurs lâcher une puissante salve, renforcée par la lumière ou les arcanes. Même s'ils vont vite pour se reprendre et se protéger, les dégâts sont lourds et j'en profite pour envoyer des flèches de lumières sur deux lieutenants et trois sergents. La carapace avance de nouveau tandis que la seconde ligne se lève et place les boucliers au dessus de celles de la première ligne. Le choc des boucliers et lances résonne sur la cité. Nos tirons comme on peut pour passer cette couche de métal, grâce a trois magiciens de glaces, les trois lignes impériales sont couvertes de glaces et se brise contre les lances de nos hommes. Deux magiciens de la terre provoquent des secousses sur le milieu de la carapace et nous ouvrent des opportunités. Soudain une pierre détruit une maison et tuent nos tireurs postés dessus tandis que puissante vague noire se déchaîne en bas. En défendant la ligne, plusieurs magiciens et paladins tombent sous une pluie de sphères noires. Je me concentre sur tes tireurs ennemis qui ont grimper sur les toits à ma gauche et ont déjà tuer trois de nos archers. Je tire une flèche sur l'un d'eux et jette mon arc pour foncer sur l'ennemi, commandé par un capitaine ombrologue. Je me cache sur le versant d'un toit pour éviter les balles puis saute de toit en toit avant de lancer un puissant arc tranchant sur le toit aux pieds des impériaux. Les tuiles tombent et les tireurs glissent et chutent, sauf le capitaine qui se change en ombre pour se mettre sur un toit stable. J’atterris et  bloque son coup de hache pour son crochet. J'esquive ensuite une sphère noire et tiens Izural par la lame pour frapper avec la garde. Les bosses sur le heaume oblige le capitaine a changer de forme pour le retirer. A visage nu, je donne un puissant coup de poing avec la lame du brave. Brûlé au visage, le capitaine hurle et ne voit pas mon coup de grâce. Au loin, les murs sont pris  par l'empire et nos troupes sont tous repliés aux barricades. Il faut tenir encore un peu pour nos renforts.

La bataille dure un très long moment sans que la situation ne change. Aymerix lance plusieurs couteaux de lancer, il fait un bond pour esquiver une attaque et tire avec ses pistolets enchantés. Sur le sol, il sort ses griffes de combat, il donne ensuite un coup de pieds au visage d'une mage avant d'utiliser ses armes sur lui. Je remarque que nos hommes commencent a reculer vers les secondes barricades à l'est. Les impériaux vont nous surpasser, et je vois au loin, Raborin, Arios et Phen, ainsi que la bête. Elle est lâchée et va décimer nos troupes, je donne immédiatement l'ordre de se replier sur les casernes et les barricades et de sortir les mortiers. Et puis, je vois une autre armée au loin : Les paladins, les anges et... des humains ? Que font ils ici ? Ils sont plus nombreux certes, mais ils devaient briser les autres sièges. Peu importe maintenant, la charge de la cavalerie et les fantassins qui suivent brise l'armée de l'empire en deux. Les troupes qui nous attaquent sont toujours nombreuses mais nous avons une chance de les repousser. Je confie le commandement à Amalia et Kelvir puis saute hors du toit, tuant a l'atterrissage un soldat, Taedar arrive et je bondis pour monter dessus et galoper hors de la ville. En même temps Aymerix a appeler sa fourmi géante et me rejoints dans la bataille. Déchaînant nos armes et pouvoirs, je parle avec le tanmar pendant que nous rejoignons Mathius.
 
- « Taedar, que font les humains ici ? »

- « C'est grâce a Arass et Rakarr, ils ont parlés de la situation avec les autres dragons et ont lancé leurs propres plans. Ils sont sorties en masse pour intervenir dans les sièges proches des armées de l'ordre et des anges. Du coup, les armées, conduis par le général Amandine se sont joint à nous tandis que les dragons aident a briser autres attaques. »

- « Encore un miracle venu du ciel ! Mais l'empire est toujours en nombre, faisons attention et visons les hauts gradés. »

 
Un groupe d'archers tente de tirer sur une charge de cavalier, j’envoie un arc tranchant pour les déstabiliser, les pauvres se font faucher deux fois. Nous voyons Mathius sur son ragon qui dévore un soldat, mais tout à coup, une grosse racine surgit du sol et fait tomber le barbare, il se relève et fait face à Arios, entouré de plusieurs bêtes. Le druide noir envois ses loups, Mathius en tranche trois, avant que le quatrieme bondit. L'immortel le repousse d'un coup de pied avant de faire un bond en avant pour l'achever. Arios prépare ses bêtes pour le combat, mais Aymerix et moi nous nous concentrons sur le reste de la bataille. Très vite, nous trouvons Phen qui commande des archers, Aymerix saute de sa fourmis pour éviter les tirs et lance ses projectiles, les archers tombent, mais Phen bloque les attaques avec son épée noire. L'ange charge, le semi démon sort ses pistolets et tire, mais le général esquive et bondit sur lui. Très vite, le sauvage jeune homme range ses armes et sors ses griffes, le choc des armes fait du bruit. Le regard de mon ami m'invites a poursuivre le combat.

Je continue de chevaucher jusqu’à ce que je vois des paladins se faire massacrer par un cavalier en armure couleur rubis, brandissant une épée à la lame verte émeraude. Izural vibre de plus belle, c'est Raborin et Dulsior. Mon « frère»  allait tuer un autre paladin quand il reçoit une sphère de lumière de ma part. Il se tourne vers moi et me reconnaît... Je peux sentir la rage en lui. Nous chargeons ensemble, tuant les ennemis autours de nous et nos armes s'entrechoque plusieurs fois avant que nous nous éloignons. J’envoie un arc tranchant que le maître ombrologue brise d'un coup d'épée et me lance une vague noire. Je bloque avec Izural, tiens le coup et avec beaucoup d'effort, parviens a repousser le sort. Je peux le sentir... l'émotion de ma lame, triste mais décidée à se battre contre sa jumelle... Et... je peux sentir aussi l'émotion de Dulsior... comme si pendant le combat, les épées se parlent entre elles. Pendant le combat de cavalier, j'aperçois Kalissor et Philliadus faire une percée pour stopper la bête avec des maîtres paladins. Ils bougent sans cesse pour éviter les attaques, mais leurs pouvoirs semble plutôt énerver la bête qui envois une vague noire, tuant quatre jeunes paladin. Elle envois ensuite une énorme sphère de ténèbres, Kalissor s'interpose et bloque le sors avec un bouclier du paladin. Sous son ordre, une pluie de lumière s'abat sur le monstre, qui titube, puis encaisse sans bouger... A la fin de l’attaque, elle hurle de rage et reprends le combat. Cinq combats clé, armée contre armée, héros contre héros et braves contre monstre.
 



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