XVII. En terre ennemie

 

Les mois ont passés. J'ai passé du temps à enseigner aux recrues et superviser nos actions. L'empire tiens bon et nous visons toujours les avant postes pour affaiblir petit à petit les impériaux. Au lieux de tenter de reprendre du terrain, Phen et Raborin jouent sur la défense pour repousser les nations humaines. Régulièrement, je veille sur Kalissor via les cristaux enchantés, je l'ai vu passé les royaumes et prendre la mer. Depuis peu, il a atteins la côte de Morlaxine et tente de prendre la route. Aujourd'hui pour son seixième anniversaire, je décide voir où il en est. Je fini de mettre a jour mon journal et active le cristal, je ferme les yeux et vois une plaine déserte, le ciel est gris... Kalissor range ses affaires et reprends la route.
 
Il trouve enfin une route et décide de la suivre. Il passe le temps à marcher, à croiser quelques moulins et fermes isolés. Et puis, à la fin de la journée, au milieu de nulle part, un chariot conduis par des hommes et dont la marchandise est recouverte par un grand tissus, arrive et s’arrête au niveau du jeune paladin. Les quatre marchands descendent et sortent leurs armes, ils le jugent du regard et souhaitent prendre son équipement de qualité et vendre mon fils, l'esclavagisme ayant lieu dans l'empire. Kalissor tente de calmer le jeu et de reprendre sa route sans histoire. Mais selon les dire d'un des marchand, un futur esclave ne doit pas tourner le dos a ses futurs maîtres. Il charge avec sa lance en visant le dos, mais le jeune maître paladin esquive la lance et donne un coup de coude en arrière, brisant le nez de son agresseur. Il fait ensuite volte face pour le mettre à terre avec un crochet. Mon fils répète sa demande, mais les trois autres personnes l'attaquent. Kalissor ramasse la lance et se relève en donnant un coup de genou, puis un coup de tête sur un agresseur chauve qui se retrouve à terre. Le second humain arrive avec sa hache, le paladin bloque en prenant le manche et empale son ennemi. Il lâche la lance mais garde la hache pour la lancer sur le torse de l'homme chauve qui venait à peine de se relever. Le quatrième humain au longs cheveux bruns arrive avec son épée courte, Kalissor esquive les attaques et saisit le bras de son ennemi. Ensuite, il le fait plier pour que l'humain s'auto-empale, il tombe et s'accroche sur le tissus qui s'en va, découvrant le contenu du chariot : des esclaves.
 
L'humain au nez cassé hurle et lui interdit de voler ses marchandises, il sort un pistolet, obligeant Kalissor à lancer l'épée courte pour l'occire. Je vois la colère dans ses yeux, de l'indignation surtout. Mais il a agis par nécessité, pas par passion. Je vois dans son visage qu'il se rend compte qu'agir discrètement sera primordiale dans ce royaume. Il sort son marteau et brise les chaînes des esclaves et leur propose les vivres des « marchands », même s'ils n'auront pas une vie paisible, au moins ils peuvent échapper à l'esclavage sans témoin. Ensuite, il prend le tissus pour en faire une longue cape pour cacher son armure et libère le cheval du chariot pour le chevaucher et atteindre plus vite la ville la plus proche. Cette toute petite mésaventure lui a permis de se rendre compte qu'il doit non seulement éviter de crier ses idées en public, mais aussi qu'il doit planifier ses actions pour éviter d'avoir l'armée impériale sur le dos. A la tombée de la nuit, il trouve un village et se rend à l'auberge pour louer une chambre. Avec les conseils de l'aubergiste, Kalissor a pu établir sur une carte la route vers la grande ville la plus proche. Il se couche sur le lit tout habillé, au cas où il y aurait d'autre marchands d'esclaves. Ses premiers jours en territoire ennemi se déroulent bien, espérons qu'il continuera à faire profil bas et qu'il trouvera rapidement la résistance.


http://thiodar.wifeo.com/chapitre-18-le-justicier.php
 



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